Thomas Dakayi Kamga n’est plus de ce monde. Selon les informations de Lebledparle.com, Dakayi Kamga s’est éteint ce samedi 26 octobre 2024 à l’âge de 80 ans, des suites de maladie. Il laisse derrière lui un parcours marquant et riche en contributions pour le Cameroun.
Connu pour son engagement et son dévouement au service de l’État, Thomas Dakayi Kamga a dirigé plusieurs projets d’envergure au sein de l’administration publique. Il a assumé tour à tour, les fonctions de Directeur général adjoint de la Sonel, Ministre des travaux publics et Ministre de l’Équipement dans le Gouvernement Bello Bouba Maigari, de 1983 à 1985. En tant que ministre, il a œuvré pour le développement de secteurs stratégiques du pays.
Cet ancien haut commis de l’Etat a également dirigé la compagnie aérienne nationale du Cameroun, la Cameroon Airlines (CAMAIR), avant d’être fait, par l’état du Cameroun, Secrétaire général de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Il fonde en 2000 un Cabinet Conseil (DAKAYI MULTID Consulting) spécialisé dans les travaux publics, les études et la maîtrise d’œuvre. En 2008, il devient le Président du Directoire de l’Association Culturelle NUFI.
Son départ attriste de nombreux proches et collaborateurs qui saluent un homme de valeurs et un leader respecté.
« Pour l’avoir connu, pratiqué, fréquenté et adopté, il me revenait dans chaque conversation, comme un homme loin du moment, loin des intrigues du présent, et versé dans une introspection autocritique permanente, en même temps qu’une prospective positive très engagée. Adepte du parler-peu, honnête et sincère dans ses rapports humains, cet aîné m’impressionnait par la sagesse ambiante avec laquelle il prenait tout ce qui lui était dit, présenté, montré, vanté ou dénigré. Il appartenait à la classe de François Wami, ingénieur des télécommunications et directeur durant quinze années des télécommunications au MINPOSTEL. Pourtant, à la différence de son ami mis en exergue ici, lui, Dakayi, demeurait un incompris. Jamais il ne livrait toute sa pensée, s’il n’était pas certain de rencontrer l’écho nécessaire, attendu ou espéré. Des gens comme lui, André Siaka, Justin Ndioro et Amadou Vamoulké en sont, des intelligences fertiles et transcendantales », clame le Pr Shanda Tonme.