Le secrétaire général de la Fédération camerounaise de basket-ball (Fécabasket) fait le point du tournoi zonal de l’Afro-basket U-16 et parle de la préparation de la Team Cameroon (garçons et filles).
Quel est le bilan qu’on peut dresser à l’issue du tournoi de la zone 4 Afro-basket U-16 ?
Le premier bilan est de féliciter les équipes camerounaises qui se sont qualifiées haut la main. Nous sommes conscients qu’il y aura beaucoup de travail d’ici septembre pour la phase finale. Chez les garçons, nous avons survolé la compétition. Chez les filles, il faut reconnaitre qu’il y avait un gros écart entre l’équipe centrafricaine et celle du Cameroun. Nous nous attendons à affronter des grosses lors de la phase finale. Il faudra peut-être renforcer l’équipe avec les binationaux s’il y en a. Continuer de travailler d’ici à septembre pour avoir une équipe qui pourra rivaliser avec les autres meilleurs du continent.
En septembre, ça sera la rentrée des classes, comment la fédération compte s’y prendre ?
L’année dernière, les U-18 ont joué en septembre. Les parents comprennent facilement qu’en début de l’année scolaire, l’enfant puisse perdre deux semaines de classe. Je pense que ce n’est pas le plus grave. Le plus grave est de travailler à compter de ce jour jusqu’en septembre. Maintenir les enfants dans le rythme. Dieu merci, cette phase de préparation tombe en période de trêve scolaire.
Comment jugez-vous le niveau technique des équipes camerounaises ?
Nous ne pouvons plus nous contenter d’être le leader en Afrique centrale. Il faut regarder un peu plus loin sur le plan continental. Chez les filles, je pense qu’il y a beaucoup de travail. Ce n’est pas nouveau. Chez les garçons, je pense que le niveau, il est bon. Il faut juste faire quelques petits réglages. Même la Rca n’était pas mauvaise que ça.
Quelle est votre lecture sur la mise sur pied d’une équipe U-16 de basket-ball ?
C’est une bonne chose que l’État du Cameroun ait accepté de nous offrir cette compétition. Parce que les autres pays évoluent depuis un certain nombre d’années en Afrique centrale. Ce n’était pas le cas au Cameroun. C’est un bon départ. Les jeunes de la catégorie U-16 et U-18 auront de la visibilité. Arrivés en senior, ils auront des repères. C’est vrai que nous avons des générations spontanées que nous découvrions seulement en catégorie senior. Ça nous a desservis pendant un certain nombre d’années. Je pense que l’État commence à comprendre qu’il faut commencer par la base. Si Embiid avait joué en U-16 au Cameroun, nous ne serions pas en train de courir derrière lui. C’est ainsi que nous avons posé le problème au gouvernement camerounais. On espère que ça va se pérenniser.