Du sale temps, pour les homosexuels ! « À partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin ». C’est l’un des phrases fortes prononcée hier, lundi 20 janvier 2025, par Donald Trump, le nouveau président des Etats-Unis d’Amérique lors de son discours d’investiture. Dans la foulée, l’équipe du 45e président des Etats-Unis promet des décrets pour stopper les aides fédérales à l’endroit des personnes transgenres. En dépit des grincements de dents que l’administration Trump crée dans la communauté LGBTQ+, ils sont beaucoup, les hommes politique qu’inspire la méthode du Républicain.
Surfant sur cette actualité américaine, Célestin Djamen, homme politique camerounais, ne cache pas les idées derrières sa tête. Candidat déclaré aux prochaines élections présidentielles, le président du parti Alliance patriotique républicaine (APAR) promet du pire contre les personnes LGBT au Cameroun. « En moins de 24h Donald Trump à effacer les LGBT de la carte, APAR fera mieux contre les homosexuels et compagnie. L’art.347.1 du Code Pénal sera enfin appliqué au Cameroun 2025 nous y sommes », a déclaré l’homme politique.
Jusqu’ici, la loi camerounaise punit, dans son article 347 du Code pénal, d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.