Le 29 octobre 2024, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine (RCA) et Tchad), a lancé une nouvelle opération d’injection de liquidité dans les banques. Cette fois-ci, l’offre de liquidité de la banque centrale, qui avait atteint 350 milliards de FCFA avant de redescendre à 300 milliards de FCFA, s’élève désormais à 240 milliards de FCFA.
En dépit de cette réduction de l’enveloppe, les banques commerciales ont exprimé des besoins de seulement 204 milliards de FCFA, selon la fiche des résultats de l’opération publiée par la banque centrale. Ce qui semble témoigner d’un essoufflement progressif des établissements de crédit, face aux offres de liquidité lancées par la BEAC.
En effet, dès la reprise de ces opérations d’injection de liquidité dans le circuit bancaire en juin 2024, après plus d’un an de suspension, les banques se sont ruées sur ces offres de la banque centrale, avec des besoins atteignant souvent 500 milliards de FCFA par semaine. Cet intérêt des banques avait alors conduit la banque centrale à augmenter progressivement l’enveloppe mise à la disposition des établissements de crédit. Celle-ci est passée de 50 milliards de FCFA en juin dernier à 350 milliards de FCFA au début de la seconde moitié du mois d’octobre courant, avant d’amorcer une courbe descendante.
BRM
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