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Charlotte Ndaw Sako : « nous espérons, sur les 3 prochaines années, financer plus de 500 millions de dollars » au Cameroun

March 7, 2025
in Business
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Charlotte Ndaw Sako : « nous espérons, sur les 3 prochaines années, financer plus de 500 millions de dollars » au Cameroun

En marge de la 1ère édition des Rencontres économiques du Cameroun, organisées du 26 au 27 février 2025 à Yaoundé par le Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), la directrice régionale de la Société financière internationale (SFI), cluster Cameroun, s’est entretenue avec Investir au Cameroun. Ce haut responsable de la filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, dont la compétence s’étend à la RCA, au Gabon, à la Guinée équatoriale et à Sao Tomé & Principe, explore les causes des difficultés pour les entreprises à accéder aux financements en Afrique. Mme Sako revient également sur le poids du Cameroun dans le portefeuille de la SFI, l’offre de cette institution financière internationale aux start-ups, les discussions autour du financement du barrage de Kikot (500 MW), l’épineuse question du financement des PME, etc.

Investir au Cameroun : La SFI a longtemps soutenu le Cameroun Business Forum (CBF), initiative gouvernementale d’échange entre le secteur public et le secteur privé, avant de se retirer. Est-ce que votre présence aux Rencontres économiques du Cameroun présage de la reprise d’une collaboration étroite avec ce type d’initiative, initiée cette fois-ci par le patronat ?

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Charlotte Ndaw Sako: L’une des missions de la SFI est de faciliter et d’accompagner le dialogue public-privé. Nous l’avons fait, comme vous l’avez mentionné, avec le Cameroun Business Forum pendant des années. Et nous avons l’ambition de continuer à accompagner toutes sortes de plateformes qui promeuvent le dialogue public-privé. C’est important, et ça fait partie de notre mission. Je pense que le Premier ministre l’a mentionné (au cours de la cérémonie d’ouverture, NDLR). Il a émis le vœu que ces deux initiatives (CBF et Rencontres économiques du Cameroun) soient complémentaires. À la SFI, nous avons l’ambition, encore une fois, d’accompagner ce dialogue public-privé.

IC: Vous êtes à la tête d’un cluster de la SFI qui, en dehors du Cameroun, couvre la RCA, le Gabon, la Guinée équatoriale et Sao Tomé & Principe. Que pèse le Cameroun dans votre portefeuille ?

CNS: Le Cameroun est un partenaire phare dans la région. L’économie du Cameroun est le moteur de la région. Le Cameroun pèse donc d’un poids significatif. Si vous me demandez en termes d’investissements, le portefeuille du Cameroun est important par rapport à celui d’autres pays de la sous-région, où parfois, nous n’avons malheureusement pas de portefeuille. Au Cameroun, nous avons des investissements, nous avons des projets de services-conseils et nous espérons les accroître.

« Nous avons actuellement un portefeuille d’environ 270 millions de dollars (environ 164 milliards de FCFA) en investissements dans différents secteurs clés au Cameroun. »

IC: Quelques chiffres en rapport avec votre portefeuille au Cameroun ?

CNS: Nous avons actuellement un portefeuille d’environ 270 millions de dollars (environ 164 milliards de FCFA au cours actuel du dollar) en investissements dans différents secteurs clés au Cameroun. Nous participons par exemple à un projet phare dans le secteur de l’énergie, qui est le barrage de Nachtigal (420 MW de capacités). Ce projet est d’un montant de 1,2 milliard de dollars (plus de 720 milliards de FCFA). Nous sommes partenaires en prise de participations et nous sommes également prêteurs.

IC: Vous soutenez que le Cameroun est un pays phare pour la SFI dans la région. Pourtant, d’après vos propres chiffres, en 2023 par exemple, la SFI a mobilisé environ 43 milliards de dollars pour les investissements dans les pays en développement. 11,5 milliards de dollars ont été mobilisés pour l’Afrique. Avec seulement 270 millions de dollars actuellement, le Cameroun capte une portion plutôt congrue de vos financements. Qu’est-ce qui, selon vous, peut justifier cela ?

CNS: Plusieurs raisons peuvent le justifier. Nous accompagnons le secteur privé. Pour ce faire, nous avons certaines conditions, certains critères. Il est également important de souligner que l’équipe de la SFI au Cameroun était beaucoup plus petite, beaucoup plus restreinte, il y a encore quelque temps. Mais, depuis les 12 derniers mois, l’équipe a triplé. Donc, nous avons désormais beaucoup plus d’experts au Cameroun, qui vont pouvoir vraiment identifier les opportunités. Et nous pensons qu’on va pouvoir financer plus de projets.

IC: Quels sont les objectifs que vous avez fixés à vos équipes, en termes d’investissements à réaliser par exemple sur les deux, voire trois prochaines années au Cameroun ?

CNS: Nous avons des objectifs très ambitieux. Nous espérons, sur les trois prochaines années, pouvoir financer plus de 500 millions de dollars (plus de 300 milliards de FCFA). Mais, encore une fois, cela dépendra aussi des opportunités de financement et d’investissement disponibles au Cameroun.

IC: Parlant justement d’opportunités d’investissement. Le Cameroun et le groupe Electricité de France (EDF) ont révélé être en négociation avec la SFI pour le financement du prochain barrage de Kikot (500 MW). Où en êtes-vous avec ces négociations ?

CNS: Les discussions sont en cours. Et nous avons beaucoup d’espoir que nous pourrons avoir une conclusion positive. Mais, vous pouvez comprendre que je ne puisse pas donner plus de détails. Mais, encore une fois, les discussions sont en cours. Nous avons participé à Nachtigal. Et nous aimerions beaucoup pouvoir le faire et accompagner le gouvernement du Cameroun pour Kikot.

« Nous avons participé à Nachtigal. Et nous aimerions beaucoup pouvoir le faire et accompagner le gouvernement du Cameroun pour Kikot »

IC: La SFI semble être plus intéressée par les infrastructures, notamment énergétiques. Quels sont les autres secteurs que vous ciblez, maintenant que vous avez beaucoup plus d’experts au Cameroun ?

CNS: Nous avons une stratégie avec des secteurs prioritaires. Le premier secteur ce sont les  infrastructures. Lorsqu’on parle des infrastructures, on parle du secteur de l’énergie. Mais, on parle également des ports, de la logistique… Donc, lorsqu’on parle des infrastructures, c’est vraiment global.

Le deuxième pilier de notre stratégie, c’est l’agriculture et l’agroalimentaire. Nous y avons également identifié certains projets que nous espérons pouvoir conclure. Et le troisième, c’est le financement des PME. L’accès des PME au financement est un axe très important pour nous. Notre approche de financement des PME repose sur nos partenaires financiers. C’est-à-dire les banques commerciales, les sociétés de microfinance, les sociétés de crédit-bail. Nous mettons à leur disposition des produits tels que des lignes de crédit ou des garanties de portefeuille, qui leur permettent de mitiger le risque et de partager le risque.

IC: Depuis quelques années, il y a un gros frémissement dans le secteur minier au Cameroun. Est-ce que l’exploitation minière n’intéresse pas la SFI ?

CNS: Nous avons travaillé dans le secteur des mines il y a quelques années, mais pas au Cameroun. Nous n’avons pas encre été approchés pour un projet dans ce secteur au Cameroun, ni identifié un projet précis. Mais encore une fois, nous pourrions regarder. Nous n’excluons pas le fait de pouvoir regarder le secteur des mines.

IC: Revenons au financement des PME. Que répondez-vous à ceux qui pensent que la SFI, c’est plutôt un financier pour les grandes entreprises au détriment des moyennes et des petites ?

CNS: Comme je vous l’ai dit, un de nos piliers, c’est le financement et l’accès des PME au financement. Cependant, ce qu’il faut retenir, c’est que les institutions financières, encore une fois, sont également nos clients. Donc, nous ne pouvons pas aller en concurrence avec ces institutions financières.

Nous mettons à leur disposition des instruments comme des lignes de crédit, des garanties de portefeuille, pour qu’elles puissent financer les PME. Nous, à la SFI, nous nous positionnons sur le segment des projets beaucoup plus grands qu’une banque commerciale seule ne pourrait pas financer. Nous nous positionnons vraiment sur le segment des gros projets, afin que les banques commerciales, les institutions financières, elles, puissent s’occuper des PME.

IC: L’on observe que les start-up participent de plus en plus au développement des entreprises et des économies, en général. Quelles offres avez-vous pour cette catégorie d’entreprise ?

CNS: Une start-up est une PME-PMI. Elle peut donc tout à fait être intégrée parmi les entreprises que nous ciblons à travers les institutions financières. Mais, nous avons également un département qui est en charge d’identifier des start-up d’une certaine maturité.

«Nous avons un département qui est en charge d’identifier des start-up d’une certaine maturité. À partir de ce moment-là, il est possible que la SFI puisse faire une prise de participations. C’est une deuxième solution que nous offrons. Ce que nous offrons également aux start-up, c’est la formation. »

À partir de ce moment-là, il est possible que la SFI puisse faire une prise de participations. C’est une deuxième solution que nous offrons. Ce que nous offrons également aux start-up, c’est la formation. De la formation en capacités managériale et opérationnelle. Donc, il y a plusieurs solutions que nous offrons aux start-up.

IC: Pour terminer, qu’est-ce qui, selon vous, pourrait justifier le difficile accès des entreprises aux financements ?

CNS: Il y a plusieurs raisons. Il y a énormément d’origines à ces difficultés-là. Elles sont à différents niveaux. Elles sont au niveau du climat des affaires. Elles sont au niveau des entreprises elles-mêmes : leurs capacités d’absorption, leurs capacités technique, opérationnelle, managériale…

Elles sont également au niveau des institutions financières qui, quelquefois, ne comprennent pas nécessairement les besoins, ne comprennent pas le secteur, ou n’ont pas la gamme d’offres adaptée, ou, encore une fois, n’arrivent pas nécessairement à analyser le risque. Parce que, tout simplement, il manque dans notre sous-région ce que nous appelons les infrastructures financières. C’est le cas du bureau d’information de crédit, qui a été créé depuis 2023, et que nous accompagnons avec la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale).

Le bureau d’information de crédit permettra aux institutions financières d’obtenir des informations précises sur les différents emprunteurs. Un autre instrument qui est très important, c’est la centrale des risques. Tous ces outils, même s’ils existent, ne sont pas nécessairement opérationnels ou actualisés, et ne permettent pas aux institutions financières d’obtenir des informations précises. Il y a cette asymétrie qui fait que les banques et les institutions financières n’arrivent pas à analyser (de façon optimale) le risque et la capacité de l’entreprise à emprunter et à rembourser.

IC: Parlant d’infrastructure financière, les fonds de garantie manquent aussi…

CNS: Les fonds de garantie, c’est quelque chose de très important. C’est un mécanisme qui, couplé aux différents autres instruments, permet de mitiger et de partager le risque. Pour les PME, par exemple, le risque d’un emprunt peut être couvert par ces fonds de garantie.

Entretien avec Brice R. Mbodiam

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