Depuis le 11 novembre 2024, une épidémie de choléra frappe la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, notamment dans le district de santé de Maroua III. En quelques jours, la malade s’est propagée dans le district voisin de Maroua II, touchant trois aires de santé dont Dougoï, Djarengol Kodek et Lopépéré.
Selon la délégation régionale de la Santé publique, 27 cas ont déjà été signalés à ce jour dont deux confirmés. Un décès communautaire dont un enfant de cinq ans a été enregistré, tandis que huit patients, âgés de 5 à 55 ans sont actuellement en cours de traitement dans les centres de santé de la région.
Face à cette crise, les autorités administratives, sous la direction du préfet du Diamaré Jean-Marc Ekoa Mbarga, ont redoublé d’efforts pour contenir la maladie. Une réunion d’urgence s’est tenue vendredi dernier, le 15 novembre, dans les locaux de la préfecture. Y ont participé, les responsables des institutions sanitaires, les leaders communautaires, les autorités municipales, traditionnelles et religieuses. « Il est primordial de sensibiliser et de diffuser les messages à grande échelle pour empêcher l’extension de cette épidémie dans nos communautés », a déclaré l’autorité municipale lors de cette rencontre.
Les structures de santé quant à elle, sont en état d’alerte maximale. Mais malgré cette mobilisation, la lutte contre le choléra reste un défi dans la région de l’Extrême-Nord. Les campagnes de sensibilisation, associées à une meilleure hygiène et à un accès rapide aux soins, sont indispensables pour stopper cette maladie.
Les autorités appellent à la vigilance et à une collaboration renforcée entre tous les acteurs, en insistant sur l’importance de l’hygiène collective et individuelle.