Du nouveau au collège Adventiste d’Odza à Yaoundé. L’établissement a décidé de frapper les auteurs et les acteurs des images et vidéos montrant ses élèves dans une partie de jambes en l’air. Dans une partouze à six, cinq garçons décident de se défouler sur une seule fille de 16 ans. C’est depuis le 30 janvier dernier que ces vidéos pour adultes inondent la toile. Dans ces images, l’on voit l’adolescence entrain de chevaucher sur un garçon, pendant les quatre autres attendent impatiemment chacun son tour, à côté.
Au moment des faits, la fille est en tenue de classe, tandis que ses compagnons de scène arborent des démembrés de couleur blanche et des pantalons bleus, identiques au bas de l’uniforme de leur établissement. D’après une source proche de l’établissement qui s’est confiée à Lebledparle.com ce jeudi, tous ces élèves sur scène dans la vidéo sont en classe de Première D.
Hier mercredi 05 février 2025, le collège a tenu un conseil de discipline pour tabler sur cette affaire de sextape qui a trainé dans la fange de la honte, l’image et la réputation de cet établissement confessionnel, nous a-t-on confié.
D’après la même source, le chef de l’établissement a décidé d’exclure définitivement de son établissement tous ceux qui sont dans les vidéos qui circulent sur la toile, affirme notre source. Il s’agit notamment de la fille de 16 ans avec ses cinq compagnons de scène. Après son exclusion, peut-on voir dans les nouveaux vidéos qui circule depuis ce jeudi matin, l’on voit la jeune fille de 16 ans fermement tenue par la main par sa maman, évoluant hors de l’établissement, sous le regard moqueur d’une foule de camarades criant « la star ».
La longue liste
Après avoir exclur les élèves sur la vidéo, l’établissement a décidé d’étendre sa mesure sur tous les autres qui de près ou de loin impliqués dans cette affaire. « Mon frère était avec eux (les acteurs de la partouze, ndlr), mais lui il est rentré quand ils ont commencé à faire leurs choses. Malheureusement lui aussi, il a été exclu », confie une proche de l’affaire. « Mais ce n’est pas fini. D’autre noms sont sortis, le principal a dit qu’il va organiser un autre conseil de discipline pour ceux-là », précise-t-elle.
Polémique
Pour l’heure, les opinions divergent quant à la sanction infligée à la jeune fille et à ses compagnons. Certains considèrent que l’exclusion est une mesure trop sévère et qu’elle ne leur permettra pas de se réinsérer.
D’autres, au contraire, estiment que cette sanction est nécessaire pour marquer les esprits et dissuader les autres élèves de commettre des actes similaires. Ils soulignent également la gravité de l’acte commis et la nécessité de protéger les autres élèves.