Dans une publication sur les réseaux sociaux, le lanceur d’alertes Michel Biem Tong a gravement accusé la SEMIL et son Directeur d’avoir éliminé physiquement des soldats qui étaient simplement soupçonnés de fournir des informations aux sécessionnistes.
« Le 24 décembre 2019, les escadrons de la mort du colonel Joel Emile Bamkoui, commandant de la Division de la SEMIL, ont enlevé puis décapité le caporal Seta Kevin dans son village non loin de Mbengwi. Seta Kevin était un médecin militaire en service à l’hôpital militaire de Bamenda. Les agents secrets de Bamkoui l’ont éliminé physiquement pour « intelligence avec les terroristes sécessionnistes », écrit Michel Biem Tong dans sa publication.
Le lanceur d’alertes a aussi, dans la même publication, révélé que plusieurs autres militaires ont connu le même sort que Seta Kevin.
« Pour cette même raison, la SEMIL a fait exécuter plusieurs soldats originaires du Cameroun anglophone », a-t-il ajouté.
Ces nouvelles accusations sur la SEMIL tombent alors que sont encore attendus les résultats des enquêtes ouvertes par le Ministère de la Défense sur l’affaire de torture de Longue Longue.
