Pour budget 2025, les attentes de Paul Biya semblent axées sur la croissance interne et la décentralisation. En fixant des objectifs clairs et des priorités bien définies dans sa circulaire du 23 octobre dernier, le Chef de l’État a tracé la feuille de route pour un développement durable et prospère de notre pays.
En effet, « le budget 2025 veut consolider la mise en œuvre du budget programme, aussi bien dans sa préparation que dans sa présentation, son exécution de son suivi-évaluation. Pour ce qui est de l’action publique, en 2025, l’objectif global reste le renforcement de la dynamique de croissance économique, ainsi que son caractère inclusif. Afin de favoriser la transformation industrielle et ainsi améliorer les conditions de vie des populations », confirme une analyse.
Les recommandations de Paul Biya pour le budget 2025
Selon la circulaire de Paul Biya, en matière de fiscalité intérieure, l’objectif est de bâtir un climat de confiance solide entre l’administration fiscale et les contribuables, ainsi qu’avec les investisseurs. Cette confiance est essentielle pour inciter à une fiscalité volontaire et optimiser le recouvrement des impôts, tout en préservant un environnement fiscal attractif pour les entreprises.
Pour répondre aux défis sociaux, il est essentiel de renforcer l’adéquation entre la formation technique et professionnelle et les besoins du marché du travail local. Cela passe par une intensification des efforts pour équiper les établissements et mettre à jour les programmes de formation. Parallèlement, il convient de poursuivre la décentralisation des compétences en matière d’éducation primaire et secondaire, en dotant les collectivités territoriales décentralisées (CTD) des moyens nécessaires pour développer et moderniser leurs infrastructures scolaires. Enfin, les avancées en matière de gouvernance doivent être consolidées et étendues à de nouveaux domaines.
Le président recommande l’accélération du processus de décentralisation, à travers la poursuite des transferts des ressources par les administrations concernées au CTD. Par ailleurs, la poursuite de la politique d’apurement de la dette intérieure non financière de l’Etat, tout en limitant sa reconstitution.