Dans la liste des joueurs ayant rendu visite à la famille de Marc-Vivien Foé après son décès en 2003, Geremi Njitap, son coéquipier et président du Syndicat national des footballeurs du Cameroun, ne figure pas. Seuls Samuel Eto’o et d’autres personnalités sportives, nationales et internationales, sont passés consoler la famille endeuillée.
« Sans vous mentir, depuis que Marc est mort, je n’ai vu que Eto’o Fils venir à la maison. J’ai aussi vu Maboang Kessack, et il y avait également Georges Weah du Libéria. Les trois, le reste, je ne les ai jamais vus », a déploré le père de Marc-Vivien Foé sur une chaîne de télévision locale.
Décédé en pleine Coupe des confédérations, lors de la demi-finale contre la Colombie en France en 2003, la famille de l’ancien milieu de terrain des Lions indomptables réclame la présence des anciens coéquipiers de Marc-Vivien Foé.
En dehors de ce soutien moral et physique, les œuvres de l’ancien Lion indomptable, disparu tragiquement, sont à l’abandon. Le complexe sportif qu’il avait commencé à construire pour former des jeunes Camerounais est aujourd’hui en état de décrépitude à Yaoundé.
Alors que l’on s’apprête à commémorer le 22e anniversaire de sa disparition, le 26 juin prochain, la question de la poursuite des œuvres de Marc-Vivien Foé fait débat.
La famille, ne disposant pas de moyens suffisants pour maintenir ces projets, craint que le nom de « Marco » ne tombe dans l’oubli si ses anciens coéquipiers ne réagissent pas.