Me Alice Nkom, présidente du Conseil d’administration du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), attendue dans les prochains jours au tribunal. Sur requête du procureur de la république près le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, l’avocate devra comparaitre le 07 avril. C’est la date fixée par la juridiction pour la première audience relative à l’affaire de bris de scellés par Alice Nkom.
Elle est accusée d’avoir brisé des scellés apposés par le sous-préfet de Douala 1er, suite à l’interdiction des activités du Redhac au Cameroun par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Alice Nkom conteste la légalité des scellés et dénonce une « oppression », une « injustice », un « arbitraire », des « menaces » et des abus de pouvoir. Elle se présentera au tribunal en compagnie de Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Redhac.
En plus de cette affaire, Alice Nkom est également poursuivie devant le tribunal militaire pour des accusations de « financement du terrorisme » et de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».