
Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a procédé le 3 avril 2025, à la pose de la première pierre de construction du parc oriental Douala-Dibamba à Missole II, une localité située sur la route nationale 3 (Douala-Yaoundé), à une dizaine de kilomètres de la capitale économique camerounaise.
D’une superficie de 74 hectares, ce parc représente un investissement de 36 milliards de FCFA apportés par la Compagnie Parc Oriental de Chine. Le démarrage des travaux prévus pour une durée de plus de deux ans, intervient après deux ans de discussion entre la Communauté urbaine de Douala (CUD) et les investisseurs chinois, au sujet de la recherche du site de construction du parc initialement prévu à Douala.
Faute d’espace, la CUD a facilité l’acquisition des 74 hectares auprès de la commune de Dibamba, dans le département de la Sanaga-Maritime, pour permettre à ce projet de prendre corps. Il sera réalisé en deux phases : la construction d’un parc aquatique de grande envergure et d’un hôtel de thématique de 5 étoiles avant Noël 2026.
La seconde phase interviendra dès la fin de la première avec la construction d’un parc terrestre ainsi qu’un second hôtel de 5 étoiles. Selon Agbortokoh Randy, directeur général adjoint du parc oriental Douala-Dibamba, l’infrastructure va generer plus de 1000 emplois directs et plus de 3000 emplois indirects. Les retombées globales sont estimées à plus d’un milliard de dollars (plus de 600 milliards FCFA) par an, avec des effets bénéfiques dans plusieurs secteurs.
Projet de développement inclusif et d’attractivité, ce parc se veut un symbole de développement et d’innovation de Missole 2, qui en tirera des bénéfices économiques et touristiques. Selon le maire de Douala, Roger Mbassa Ndinè, ce projet incarne la volonté collective de doter le Cameroun d’une destination touristique de premier plan, capable de rivaliser avec les standards internationaux. À terme, le parc oriental Douala-Dibamba a pour ambition d’accueillir plus de deux millions de visiteurs par an venant du Cameroun et d’ailleurs.
Frédéric Nonos