A Douala, la régulation du secteur de mototaxis est entrée dans sa phase répressive, ce matin du mardi 1er octobre 2024. Les quartiers Akwa, Bali et une partie de Deido sont les zones concernées.
A Akwa par exemple, les agents de la police municipale veillent actuellement à la circulation exclusive des motos taxis enregistrées par la Mairie de la ville. Elles sont identifiées grâce à la chasuble marquée du logo de la communauté urbaine de Douala. Une situation qui met en mal le déplacement des travailleuses et travailleurs de la zone. En effet selon la Mairie de la ville, 800 000 motos taxis circulent à Douala, mais le 1/3 n’est pas enregistré.
Alors que les autorités de la ville cherchent à endiguer depuis quelques le temps, le phénomène de « Microbes » qui plombe depuis quelques semaines la quiétude des populations de la cité économique, l’initiative lancée par la Mairie de la ville de Douala permettra par ailleurs de prévenir les cas de vol et agressions à bord des moto taxis.
À cet effet, le Maire de la ville porte à l’attention des riverains que seules les moto taxis ayant la chasuble de Mairie sont identifiées, et sont les seules autorisées pour le transport dans les zones suscitées.
Cette répression activée contre les mototaxis non reconnues fait également suite à une phase de sensibilisation et d’enrôlement lancée par les autorités municipales. On se souvient que le 11 juillet 2024, la Mairie de la ville avait en effet lancé une campagne d’identification gratuite des conducteurs de mototaxis, dans le but de réguler ce secteur. À la date du 16 juillet, plus de 400 conducteurs s’étaient inscrits. Plus de deux mois plus tard, leur est au « nettoyage » du secteur.