La ville est de nouveau tombée sous la menace des « Microbes ». Il s’agit des bandes de très jeunes enfants dont l’âge varie entre 11 et 19 ans, armés de couteaux et de machettes qui exercent sporadiquement depuis 2020, une violence de racket parfois débridée dans les rues de la cité économiques. Leur dernier forfait date du vendredi 20 septembre 2024 où ils ont sévi vers19h30 dans les quartiers de Bonapriso et de Bali. Poignardé, un homme y a perdu la vie.
Face à cet état de chose, le gouverneur de la région du Littoral rassure les populations. « Je tiens à dire que, force restant à la loi, que les populations de la Région du Littoral en général, et celle de Douala en particulier, ait confiance aux forces de sécurité », a lancé Samuel Dieudonné Ivaha Diboua hier, face à la presse pour faire le point de la situation.
« Douala n’est pas invivable comme certains veulent le faire croire. Force restera à la loi », a insisté le patron administratif de la Région porte d’entrée du Cameroun afin de rassurer les populations et de réaffirmer l’autorité de l’État.
« Sur la quinzaine de jeunes qui ont attaqué les populations vendredi dernier entre le premier et le deuxième arrondissement de Douala, huit ont été interpellés à ce jour. Ils sont en exploitation à la police judiciaire du Littoral. Tous sont passés aux aveux« , a révélé le gouverneur.
Cette déclaration intervient dans un contexte de préoccupation grandissante quant à la sécurité à Douala, qui ne laisse pas indifférente la France. Le pays d’Emmanuel Macron, par la voix de son consul général à Douala, a envoyé par courriel aux Français résidents à Douala des recommandations pour leur sécurité.