
Un projet de construction d’une rocade de 10 km, reliant les entrées Est et Ouest de Douala via un 4e pont sur le fleuve Wouri, est en cours. Selon la Communauté urbaine de Douala (CUD), maître d’ouvrage, quatre sections ont été identifiées pour la réalisation du projet.
La première section, longue de 6,7 km, relie la pénétrante Ouest aux berges du fleuve Wouri. Elle comprend une voie structurante en 2×2 voies et un pont métallique à haubans.
La deuxième section, longue de 6,35 km, relie le rond-point Maetur à Bonamoussadi jusqu’au carrefour haute tension Beedi. Elle sera aménagée avec deux voies de 7 m chacune, une bande centrale variable de 7 à 25 m, deux trottoirs de 3 m et deux bandes d’arrêt d’urgence de 2 m.
Le troisième tronçon, long de 1,15 km, relie le carrefour haute tension Beedi au marché PK10. Il comprendra deux voies de 7 m chacune, un terre-plein central de 7 m, deux trottoirs de 3 m et deux bandes d’arrêt d’urgence de 2 m.
Enfin, la quatrième section relie la pénétrante Est (au lieu-dit Borne 10) au marché PK10. Elle sera aménagée en 2×2 voies, avec une zone d’arrêt d’urgence, des trottoirs, des caniveaux latéraux et une voie réservée au transport en commun de masse.
Selon des sources autorisées, des discussions sont en cours entre la CUD, l’État camerounais via le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) et la Banque mondiale pour inclure les sections 2 et 3 dans le projet « Villes et gestion foncière durables », actuellement en préparation. Cette inclusion pourrait permettre à la Banque mondiale de financer les travaux, estimés à 17 milliards FCFA en 2021. Par ailleurs, la recherche de financements se poursuit pour les sections 1 et 4.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation urbaine de la Stratégie nationale de développement 2030 (SND30). Il vise à contribuer à la transformation structurelle de la capitale économique camerounaise et de son aire métropolitaine, en renforçant sa compétitivité, en réduisant sa polarisation et en décongestionnant la ville.
Frédéric Nonos
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