Les faits se sont déroulés dans un domicile où, selon les premières informations, des peintures et des produits chimiques étaient fabriqués de manière illégale. Les flammes, attisées par le vent et accompagnées de multiples détonations, ont rapidement consumé une partie significative de l’habitation sinistrée. Ces bruits intenses proviendraient, d’après les témoignages recueillis, des fûts contenant les produits chimiques utilisés pour la confection de ces peintures contrefaites.
Selon les informations rapportées par Cameroon Tribune, le chef de bloc du quartier a confirmé qu’il s’agissait du domicile d’un ressortissant nigérian, soupçonné de se livrer à la fabrication de peintures contrefaites.
Alertés, les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux du sinistre, accompagnés par des éléments de la gendarmerie et de la police. Grâce à leur prompte réaction, le feu a pu être circonscrit. Un deuxième camion de sapeurs-pompiers est arrivé en renfort pour maîtriser totalement les flammes et éviter toute reprise.
Si le sinistre a été circonscrit, cet incident soulève des questions sur la prolifération des fabriques clandestines de produits inflammables ou potentiellement dangereux dans les zones résidentielles de Douala, posant ainsi un risque sérieux pour la sécurité des populations. Une enquête devrait déterminer les circonstances exactes de l’explosion et de l’incendie, ainsi que les responsabilités.