Le programme a pour objectif général de conserver la biodiversité, d’améliorer les conditions de vie des populations locales dépendantes de la faune sauvage et de réduire les risques de zoonoses. Une composante clé consiste à renforcer les cadres politiques, juridiques et institutionnels relatifs à la faune sauvage. C’est dans ce cadre qu’une analyse détaillée des textes juridiques applicables à la gestion durable de la faune s’est tenue du 12 au 13 mai 2025 à Ebolowa. Un atelier d’examen et de validation des analyses juridiques sur les textes du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof). Joseph Lekealem, directeur de la faune et des aires protégées au Minfof fait savoir que, « nous sommes dans une mouvance après la promulgation de la loi de 2024 portant régime des forêts et de la faune. »
Le directeur de la faune et des aires protégées poursuit : « nous sommes dans la mouvance de l’élaboration des textes réglementaires. Donc ça, c’est une initiative dans le cadre du projet de gestion durable de la faune sauvage au Cameroun, pour améliorer les conditions de vie des populations locales ». Un projet qui est mis en œuvre sur le terrain conjointement par le ministère des Forêts et de la Faune et la FAO. La FAO s’étant portée garante d’après Joseph Lekealem, d’accompagner le Minfof dans le processus d’analyses des différents textes et de pouvoir faire aussi des propositions qui permettent d’élaborer les textes d’application suite à la promulgation de la loi sur les forêts. Des propos corroborés par Armand Asseng Ze, chargé du secteur forêt et environnement à la FAO qui confirme qu’ « à travers ce projet, la FAO appuie le gouvernement du Cameroun dans la mise en œuvre de sa stratégie 2020 du Minfof, plus particulièrement sa composante 2 sur la sécurisation et la valorisation des ressources fauniques des aires protégées ». Les travaux ont débuté lundi, 12 mai 2025 et se sont achevés le mardi, 13 mai.