L’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala multiplie des publications ces derniers jours sur l’état de santé de Paul Biya, interné dans cet hôpital Militaire Percy Clamart pour des soins intensifs, dit-on selon les informations de Lebledparle.com.
Dans une première publication datant du vendredi 04 octobre, l’écrivaine, qui visiblement n’a pas de dent tendre envers le régime, lâche la « bombe » sur la toile.
« Le cimetière est rempli d’hommes et de femmes absolument indispensables à l’humanité… Mais, l’univers continue à merveilleusement tourner sans eux !
J’ai parcouru quelques écrits des farouches défenseurs de la sauce puante de Yaoundé. Certains menacent les camerounais en disant que » le jour où Paul Biya sera dans le coma, aucun camerounais n’osera aller dans la rue, tant ça sera chaud ! » Et d’autres de rétorquer: « Paul Biya a l’habitude de faire semblant de disparaître pour mieux repérer ses ennemis, à savoir ceux qui ont dit qu’il était mort » Il me semble, qu’aucun camerounais n’a déclaré que le président de la république est mort ! Menacer les camerounais de représailles est indigne de ceux-là qui se veulent des journalistes. Tenter d’intimider le peuple, de lui faire peur est une entreprise fangeuse. Le peuple camerounais a absolument le droit de savoir où est son président, ce qu’il fait et ce qu’il lui arrive. Il doit le situer à tout moment dans l’espace! C’est un droit absolu ! Si tout va si bien que ça, que son ministre de la communication ou son cabinet civil rassure le peuple. C’est un minimum lorsqu’on pille les richesses d’un pays, le rendant exsangue! Où est le président Paul Biya ? Parce que voyez-vous, Messieurs, le temps des intimidations est terminé ! Voici venu le temps de dire, d’interroger ! »
Après ce véritable coup de gueule, a lancé samedi soir : « Hôpital Militaire Percy Clamart. Un centre de soins haut de gamme, avec un château où logent les présidents ».
Un tacle à Boris Bertolt et ses « amis » de Yaoundé
Dans la suite de l’affaire, des Camerounais d’un bord de la diaspora hostile au régime de Yaoundé, seraient allés manifester devant l’hôpital Hôpital Militaire Percy Clamart pour « troubler le sommeil de Paul BIYA », selon nos sources. En réaction, le lanceur d’alertes, Boris Bertolt, dans post vomis par ses pairs, aurait tenté de dérouter les manifestants, alléguant que « Paul BIYA n’est pas à Paris mais à Genève ». Une sortie que Calixte Beyala perçu comme une autre manœuvre de « désinformation de masse » bien huilée par le régime de Yaoundé.
« De l’usage de la désinformation de masse. Il est drôle de constater qu’après les manifestations des camerounais de France devant l’hôpital Militaire Percy Clamart et les remous qui s’ensuivent, l’état du Cameroun réagit, enfin. Il le fait de manière infantile, puérile presque. Il en convoque l’influenceur-désinformateur en chef. Ce dernier dans un langage banal nous renseigne : Brusquement, le ministre des relations extérieures serait convoqué en Suisse pour une affaire urgente ! Le manque d’intelligence de la vie est palpable.L’esprit d’une absurde supériorité se fait tenace. On veut prendre les camerounais pour des calebasses vides qu’ils ne sont pas. On s’en mêle les pas. Alors qu’il eut fallu faire un simple communiqué indiquant au peuple l’endroit où se trouve leur président, La vacuité intellectuelle est une malédiction. Elle fait faire mille détours dingues et stupides », a réagi l’écrivaine dimanche soir.
Aux dernières nouvelles, Paul Biya n’est toujours pas apparu, malgré les inquiétudes qui montent au sein de l’opinion publique camerounaise.