Avec l’arrivée de Samuel Eto’o à la Fécafoot en 2021, l’on espérait que le football camerounais tournerait la page des querelles judiciaires. Que non ! L’actuel président de la Fécafoot a été traîné devant les juridictions internationales et mondiales durant ses quatre années de mandat. Si ce n’est à la CAF, c’est au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) que l’ancien attaquant camerounais a dû se défendre. Sur le plan local, les sanctions et suspensions des acteurs du football se sont multipliées.
Alors que le mandat très controversé de Samuel Eto’o arrive à expiration en décembre de cette année, Ernest Obama, potentiel candidat, affirme vouloir mettre un terme à cette série de conflits.
« Si un jour je suis à la tête de la Fédération camerounaise de football, la première décision que je prendrai, c’est de soumettre à l’Assemblée générale la possibilité d’effacer toutes les condamnations », a-t-il déclaré sur Bnews1 ce lundi.
Ernest Obama promet de ramener toutes les personnes écartées par la Fécafoot aux affaires :
« On a besoin de tout le monde pour développer le football. Si un jour je suis président de la Fécafoot, les suspensions de Njitap, les suspensions de Kwemo, tous ceux qui ont été suspendus… on remet tout à plat », ajoute-t-il avant de conclure :
« Si on gagne parce qu’on exclut les gens, on est un tricheur. Si on gagne parce que des gens ont été mis à l’écart, on n’est pas fair-play. Or, vous connaissez les règles du sport : c’est le fair-play, c’est la solidarité. »
Pour l’heure, ce ne sont que des ambitions, car Ernest Obama n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature à la présidence de la Fécafoot.