Par Loic Ndolo.
L’Afrique est aujourd’hui considérée comme l’un des continents les plus prometteurs pour l’innovation financière digitale. Pourtant, au sein même de ce continent, des disparités flagrantes existent entre les différentes régions. Alors que les fintechs d’Afrique anglophone et d’Afrique du Nord attirent massivement les investissements internationaux, les zones CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) accusent un retard considérable. Ce paradoxe est d’autant plus frappant que ces deux zones bénéficient théoriquement d’un avantage compétitif : leur arrimage à l’euro via le franc CFA, censé garantir une stabilité monétaire propice aux investissements.