Les déclarations polémiques du Pr François Marc Modzom contre Séverin Tchounkeu, patron d’Équinoxe TV, continuent de faire des vagues. Bien que le directeur de l’ESSTIC ait appelé à l’apaisement, le journaliste Romuald Ntchuisseu Ngock, présentateur du 20h30 à la CRTV, a pris sa défense.
Pour Romuald Ntchuisseu Ngock, il faut laisser François Marc Modzom travailler en paix à la tête de l’ESSTIC, après avoir plafonné le métier de journaliste. « Sur le plan professionnel, fait-il savoir, il est indigeste de lire ce que des gens, sans connaissance du métier et sans nom, écrivent contre lui. »
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François Marc Modzom n’est plus journaliste, mais universitaire, enseignant de journalisme et Directeur de l’École de journalisme qui est, en Afrique francophone, ce que tout le monde sait : une référence. Ce qui lui confère le droit, la légitimité et l’autorité pour se prononcer sur ce métier.
À mon humble avis, il a plafonné dans ce métier, aujourd’hui à la dérive : grand reporter, puis éditorialiste. Chef du service politique, rédacteur en chef, directeur de la rédaction, directeur central radio à la CRTV. Ailleurs, ce type de profil est consulté, respecté, isolé parmi les repères. Mais, qu’en faisons-nous au Cameroun ? Des gens ordinaires, piétinés par des personnages peu ordinaires. Peu connus. Voire inconnus des pairs.
Sur le plan professionnel, il est indigeste de lire ce que des gens, sans connaissance du métier et sans nom, écrivent contre lui. Sur le plan idéologique, il est nauséabond de lire ce que des gens de sa génération, parfois de sa promotion écrivent.
Quel est donc ce pays, ce paysage médiatique où donner un avis d’autorité donne lieu à des errements et énervements déplacés, malhonnêtes, maladroits et méchants ! Au point que même des usurpateurs clabaudent contre l’éditorialiste François Marc Modzom ? Il faut arrêter ça.
Tout le monde ne peut pas parler à tout le monde n’importe comment, juste parce qu’il y a Internet.
Romuald Ntchuisseu Ngock