La résilience constitue l’ADN des Camerounais. Leur Capacité à s’en sortir une fois dans d’autres pays, en d’adaptant parfois dans des conditions plus difficiles est un cas d’école qui force l’admiration. Selon certains, il faut attribuer cette résilience à la mauvaise vie et à la pauvreté qui sont dans lesquelles les Camerounais vivent chez eux.
« Le seul critère qui rehausse aujourd’hui l’image du Cameroun, c’est la capacité des Camerounais à s’adapter à certaines situations dans d’autres pays. Ce qui nous a poussés à cultiver cet esprit, c’est la pauvreté et la vie difficile », s’est exprimé le député jeune dans l’émission « ON REFAIT LA PRESSE » sur Cam 10 télévision, édition de ce mardi 22 octobre 2024.
L’eldorado
Une sortie qui remet au gout du jour, la question de mal gouvernance au Cameroun. Face aux conditions de vie austères, dans un contexte de malversations et de corruption à grandes échelles, certains Camerounais, à la quête d’un mieux-être, sont en effet obligés de sortir du pays par tous les moyens. Aujourd’hui, la mode c’est le Canada et la Russie qui se vendent actuellement comme des pays garantissent l’eldorado tant recherché.
Et ce rêve veut bien être vécu même par certains fonctionnaires. C’est le cas des enseignants qui, fatigués par « l’inconsidération de leur statut », sont obligés de migrer vers d’autres pays. Dans son message à la nation camerounaise en 2024, Vincent Sosthène Fouda, le président national du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie affirme que le Canada en 2023, a reçu 35 000 enseignants camerounais.