Selon Clarence Yongo, qui a relayé les faits via une vidéo Facebook, le père en question aurait abusé de ses six enfants. Les victimes sont âgées de 14 ans pour l’aînée et de seulement 14 mois pour le plus jeune, un garçon. La mère des enfants, « aux abois », aurait alerté une proche pour dénoncer la situation.
L’affaire a été signalée à la Police Judiciaire la semaine dernière. Les « examens médicaux de ces enfants montrent des atrocités », a précisé Clarence Yongo, ajoutant que le dossier est suivi par Me Charlotte Tchakounte, avocate.
Une proche de la famille, qui a fourni les informations depuis la Police Judiciaire, a exprimé son désarroi face à ce qu’elle perçoit comme des entraves à la procédure judiciaire. Elle a témoigné, citée par Clarence Yongo : « On est en train de tournée cette affaire. Le Monsieur dit qu’il va payer alors qu’il y a toutes les preuves. Le mis en cause dit qu’il a beaucoup d’argent et il peut acheter qui il veut, et on va le laisser sortir. Et c’est ce qui se passe parce que depuis on ne fait que menacer ma fille, on ne fait que tourner en rond. Et ça m’énerve. J’interpelle vraiment la justice et que je souhaite que le peuple prenne cette affaire en main, et les droits de l’homme. Est-ce que les enfants doivent être malmenés ainsi ? Ils sont mêmes déjà traumatisés, ils font plus les choses comme il se doit. »
Le père accusé est identifié comme Mwachuku, un commerçant nigérian propriétaire de plusieurs boutiques au Marché Central de Douala (deux boutiques de vêtements et un magasin). Les allégations de la proche de la famille sont graves : Mouachoukou « dit pouvoir acheter les forces judiciaires avec son argent et se croit donc puissant ».
Clarence Yongo a affirmé que Griote Web TV continuera à suivre l’évolution de cette affaire. Cette situation, si les faits et les allégations de corruption sont avérés, pourrait avoir des répercussions significatives sur la confiance du public envers l’appareil judiciaire et la protection des droits de l’enfant au Cameroun. Les autorités sont désormais interpellées pour garantir la transparence et l’équité dans le traitement de ce dossier.