Joseph Antoine Bell tente de se défendre comme il le peut. Il explique aux Camerounais les raisons pour lesquelles les stades ne sont pas entretenus. Pour l’ancien gardien de but camerounais, sa structure manque de moyens pour répondre efficacement aux attentes concernant l’entretien des infrastructures sportives, qui se dégradent avec le temps. Au cours de son entretien avec CFOOT ce jeudi, Joseph Antoine Bell a pris soin d’expliquer que le manque d’entretien des stades est dû au fait qu’ils ne sont pas suffisamment exploités pour faire entrer les fonds. Il a pris l’exemple des hôpitaux qui ne sauraient fonctionner sans des malades.
A lire l’extrait de l’entretien de Joseph Antoine Bell recueilli par Lebledparle.com
« Les Camerounais se demandent ce que l’Onies fait tous les jours parce qu’ils sont malhonnêtes. Qui a déjà dit que le fait d’avoir dépensé beaucoup d’argent pour construire un immeuble entretient l’immeuble ? Est-ce que l’argent de l’investissement est l’argent de l’entretien ? […] Qui ignore que l’humidité en Afrique et notamment chez nous au Cameroun, l’ensoleillement fait que les sièges en plastique se décolorent ? Qui ignore ça ? Vous ne voyez pas les immeubles publics ? Pourquoi ce sont les stades qui seraient différents ? […] Je vous ai déjà dit mille fois que le principe de base c’est l’utilisateur-payeur . Tous ceux qui veulent s’étonner de ce que le stade ne soit pas ceci ou cela, demandez leur combien de fois ils sont partis dans un stade et combien ont-ils payé. […] Je voudrais vous poser une question. C’est bien l’État qui a construit les hôpitaux, y’a-t-il un hôpital qui vit sans malade et y’a-t-il un hôpital qui vit sans que les malades ne contribuent ? »