Selon le post du président du PCRN partagé ce 24 avril, c’est pour avoir implanté un comité de base de ce parti politique dans la localité Petit-Zambie-Ndtoua que ses militants ont été arrêtés par la gendarmerie de Bipindi, puis transférés au parquet de Kribi. « Nos camarades du PCRN, placés en détention à la gendarmerie de Bipindi, puis déférés au parquet à Kribi pour avoir installé un comité de base du PCRN à Petit-Zambie-Ndtoua, ont été libérés par le Procureur de la République sans autre forme de procès », peut-on lire dans le message d’indignation du président du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale.
« Nous ne le dirons jamais assez, au point où nous en sommes, la JUSTICE fait partie des corps qui peuvent encore nous éviter le pire… » a-t-il conclu. Ce n’est pas le premier acte des autorités camerounaises envers les membres de ce parti d’opposition. Le 14 février 2025, un jeune militant avait été gardé à la gendarmerie de SOA pour avoir interrogé le préfet sur les raisons de l’élimination de son parti lors du défilé de la fête de la jeunesse. Ces actes envers les partis d’opposition suscitent des questions sur le sort réservé aux partis politiques d’opposition à la veille de la présidentielle d’octobre prochain.