Un nouvel incident qui pourrait s’ajouter à la liste croissante des allégations de violences policières dans au Cameroun. Les images diffusées par Equinoxe TV, chaîne de télévision privée camerounaise, sont accablantes. Un homme, le visage tuméfié, témoigne des sévices qu’il aurait subis aux mains de la police.
Dans son reportage, le journaliste Joseph Abena Abena, d’Equinoxe TV, a révélé que Takam Hardis, victime d’une agression sauvage de la part de six policiers, est actuellement hospitalisé à Kribi.Les médecins ont diagnostiqué de multiples fractures et contusions, nécessitant une immobilisation d’au moins trois semaines.
Selon un témoignage, « Ils sont venus avec 6 policiers et deux en civile. On lui a demandé de monter dans le car, il a dit qu’il ne monte pas. Il a été brutalisé et menotté. Il y a une fille à côté qui passait avec son téléphone, ils l’ont battu et cassé son téléphone ».
Les images de vidéosurveillance, diffusées par Equinoxe TV, montrent des membres de l’ESIR faisant irruption au domicile de Takam Hardis et le sortant de force, tel un animal, selon les termes du journaliste Joseph Abena Abena.
« Là c’est encore plus fragrant. Je m’interroge si c’est vraiment les forces de l’ordre qui ont fait cela. Parce qu’elles ont pour rôle notre protection commune », condamne Me Cyril Ngoula, juriste.
Lebledparle.com vous propose ci-dessous ce reportage d’Equinoxe télévision :
Un nouvel incident qui pourrait s’ajouter à la liste croissante des allégations de violences policières dans au Cameroun. Les images diffusées par Equinoxe TV, chaîne de télévision privée camerounaise, sont accablantes. Un homme, le visage tuméfié, témoigne des sévices qu’il aurait subis aux mains de la police.
Dans son reportage, le journaliste Joseph Abena Abena, d’Equinoxe TV, a révélé que Takam Hardis, victime d’une agression sauvage de la part de six policiers, est actuellement hospitalisé à Kribi.Les médecins ont diagnostiqué de multiples fractures et contusions, nécessitant une immobilisation d’au moins trois semaines.
Selon un témoignage, « Ils sont venus avec 6 policiers et deux en civile. On lui a demandé de monter dans le car, il a dit qu’il ne monte pas. Il a été brutalisé et menotté. Il y a une fille à côté qui passait avec son téléphone, ils l’ont battu et cassé son téléphone ».
Les images de vidéosurveillance, diffusées par Equinoxe TV, montrent des membres de l’ESIR faisant irruption au domicile de Takam Hardis et le sortant de force, tel un animal, selon les termes du journaliste Joseph Abena Abena.
« Là c’est encore plus fragrant. Je m’interroge si c’est vraiment les forces de l’ordre qui ont fait cela. Parce qu’elles ont pour rôle notre protection commune », condamne Me Cyril Ngoula, juriste.