
Le groupe de la Banque mondiale a annoncé, le 14 mars 2025, l’approbation de deux nouvelles opérations de financement en faveur du Cameroun, d’un montant total de 400 millions de dollars US, soit 239,6 milliards de FCFA au cours actuel du dollar. « Les deux opérations se complètent pour améliorer l’utilisation et la transparence des finances publiques tout en renforçant une croissance résiliente, durable et inclusive pour le pays », indique l’institution de Bretton Woods dans le communiqué officiel publié le même jour.
La première opération, dont le montant n’a pas été précisé, fournira au Cameroun un appui budgétaire pour renforcer ses efforts visant à promouvoir une croissance inclusive et durable et renforcer la résilience au changement climatique, apprend-on. « L’économie du Cameroun est confrontée à des pressions budgétaires et de financement extérieur croissantes. L’opération d’appui budgétaire de la Banque mondiale aide le gouvernement du Cameroun à mettre en œuvre des réformes audacieuses pour renforcer la soutenabilité budgétaire, et la fourniture de services sociaux, tout en jetant les bases du développement d’infrastructures durables. Cette opération devrait avoir des impacts positifs significatifs qui amélioreront le développement économique et social au Cameroun. », commente Cheick Fantamady Kante, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.
Baptisée « Améliorer la performance, la responsabilité et la transparence (“IMPACT”) », la 2ᵉ opération, quant à elle, vise à améliorer la mobilisation des ressources intérieures au Cameroun, en mettant l’accent sur l’équité et l’utilisation efficace des ressources publiques pour permettre des améliorations dans les services de base tels que les soins de santé et l’approvisionnement en eau, indique la banque. « En plus de doter l’État de ressources additionnelles lui permettant de remplir ses rôles clés et améliorer la responsabilité dans l’utilisation de ces ressources, IMPACT soutiendra les efforts du Cameroun pour gérer ses finances publiques de manière plus sensible au climat et au genre », confie Henri Fortin, chef d’équipe de cette opération.
BRM
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