Bien qu’ayant été convoqué par le groupement de gendarmerie territoriale en raison de son soutien public à la Brigade Anti-Sardinards (BAS) lors de son passage sur Info TV, Parfait Mbvoum semble maintenir ses positions. Il s’est exprimé à ce sujet ce mercredi sur Naja Tv.
« La BAS n’est pas ce que l’on veut nous faire croire. D’abord, elle est légale en France. Ensuite, elle constitue une opportunité pour nous, car elle met en lumière les dérives de nos dirigeants. En s’attaquant symboliquement à certains de nos symboles, elle pousse chacun à prendre conscience des dysfonctionnements dans la gestion du pays. La BAS n’a jamais tué personne. », a défendu l’homme politique.
Attendu ce jeudi 13 mars
Le président du Forum républicain a également confirmé qu’il est convoqué le 13 mars 2025 à la gendarmerie et qu’il est prêt à « assumer » les conséquences de cette convocation.« Je vais me présenter de manière républicaine. Si je suis condamné ou emprisonné, j’assumerai. C’est aussi ça, parfois, la fierté d’un homme politique. Nous sommes appelés à traverser ces étapes. », a-t-il souligné.
Tout en réaffirmant son soutien à la Brigade Anti-Sardinards (BAS), il a dénoncé ce qu’il perçoit comme une indignation sélective.
« J’ai vu des gens manifester contre la BAS. Mais quand il n’y a pas d’eau, ils ne manifestent pas. Pas d’électricité, ils ne manifestent pas. Il y a des tueries un peu partout, des massacres comme celui de l’Extrême-Nord où des chercheurs ont été tués, ou encore celui d’Édéa. La famine sévit, des enfants ne peuvent ni aller à l’école ni envisager un avenir, parce que le système est verrouillé. […] C’est regrettable et condamnable. »
Rappelons que, lors de son passage dans l’émission Libre Expression sur Info TV, Parfait Mbvoum avait tenu des propos jugés provocateurs par le préfet du Mfoundi, Emmanuel Djikdent. S’exprimant sur l’agression du ministre de la Jeunesse et de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique par des membres de la Brigade Anti-Sardinards (BAS), l’ancien militant du SDF avait exprimé son soutien aux agresseurs et avait cité Laurent Gbagbo.