Ouvrons notre revue de la presse ce matin avec Défis Actuels qui indique dans son édition de ce jour que le FMI vient de valider un décaissement de 75 milliards de FCFA en faveur du Cameroun. Dans un communiqué publié le 30 janvier 2025, « le Fonds Monétaire International (FMI) a salué les progrès réalisés dans la gestion et la modernisation des Finances publiques camerounaises, tout en appelant à une révision des avantages fiscalo-douaniers accordés aux investisseurs », peut-on lire.
Parlons de la crise économique en Afrique Centrale, avec les Etats qui selon le journal La Lettre à la Bourse, sont « au pied du mur ». Les pays de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale, dont les économies reposent principalement sur les hydrocarbures, font face à une crise économique persistante. Les perspectives d’une baisse des prix du pétrole, estimée à 70 dollars le baril en 2025 et 65 dollars en 2026, viennent accentuer la fragilité budgétaire des États membres. Avec une contribution moyenne de 40% des recettes publiques, cette dépendance expose les économies de la sous-région. A l’exception de la Guinée Equatoriale ces États prévoient de lever d’ici fin mars 2025, 1317 milliards de Fcfa sur le marché des titres publics de la CEMAC pour équilibrer leur budget. Pourront-ils y arriver ? Lire l’avis des experts dans les colonnes du journal La Lettre à la Bourse.
Parlons politique avec le journal de Bertrand Eba, Expression Politique revient sur l’affaire qui oppose Cabral Libii, et Robert Kona. Alors que la justice reconnaît Cabral Libii comme président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), et que la présidence de la République l’a même invité à ce titre à la cérémonie de présentation des vœux au chef de l’Etat le 10 janvier dernier, le ministre de l’Administration territoriale persiste à introniser Robert Kona. L’analyse à lire dans le journal.
« L’Upc, le MDR, le Pcrn et le Prac acquis à la cause du candidat du Rdpc », titre ce matin, Le Soir. D’après le journal en kiosque, toutes ces formations politiques sous la conduite de leurs responsables, ont expressément formulé leur soutien à la candidature de Paul Biya, vendredi dernier, au ministère de l’Administration Territoriale. Le ministre Paul Atanga Nji a promis de transmettre fidèlement au Chef de l’Etat, chacune des déclarations de ces partis politiques.
Le président de la section Rdpc Nyong-et-Mfoumou Nord et non moins maire d’Ayos est davantage sur le terrain, pour sensibiliser les populations de l’arrondissement en général et particulièrement les militantes, militants et sympathisants du parti au pouvoir, et pour encourager les personnes qui ne sont pas encore sur les listes à le faire. C’est une information à retrouver dans les colonnes d’InfoMatin de ce matin.
Le journal de Nestor Djiatou, Sans Détour s’intéresse au concert d’appels et de soutiens des partis politiques à la candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025. Au terme des audiences accordées à leurs responsables par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le 31 janvier dernier, « l’Upc, le Mdr, le Pcrn et le Prac ont lancé chacun un appel à la candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle, avant de lui promettre leur soutien indéfectible pour une victoire convaincante à ce scrutin », peut-on lire.
Conjoncture Economique parle de l’urgence d’une renationalisation en énergie électrique au Cameroun. Considéré comme un secteur de souveraineté dans la plupart des pays au monde, le segment de l’électricité au Cameroun se trouve à l’épreuve des investisseurs étrangers. Toute chose qui remet en cause l’exécution de nombreux projets. Selon les experts qui s’expriment dans le journal de Jean Claude Kendeg, plusieurs raisons militent à date pour nationaliser à nouveau Eneo. À travers cette opération, « l’Etat du Cameroun pourrait accroître son patrimoine et renforcer son indépendance énergétique », estime notre confrère.
« Luc Messi Atangana joue avec le feu », alerte Le Zénith en kiosque ce lundi 3 février 2025. En page 3, le journal écrit qu’en lançant sa campagne d’assainissement de la ville de Yaoundé en cette période de tension palpable, le maire de la ville n’a certainement pas mesuré toutes les conséquences liées à son acte. « Les Yaoundéens comme toutes les populations camerounaises vivent aujourd’hui dans une paupérisation à nulle autre pareille. Leur ôter le peu qui leur reste à travers des casses et autres est synonyme de les pousser au soulèvement », lit-on.
Le corps d’une défunte volatilisé à la Morgue Hôpital Central de Yaoundé. Le corps d’Honorine Ngono Ayina, veuve Eyebe, est arrivé le 30 novembre 2024 et a été enregistré à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé, mais il est introuvable. La famille exige des réponses, le peuple camerounais aussi. Le Professeur Pierre Joseph Fouda, directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, a annoncé l’ouverture d’une enquête menée conjointement par la gendarmerie et la police, avec le soutien du ministère de la Santé publique. Toutes les pistes sont actuellement envisagées, notamment une erreur administrative, un transfert de corps dans une autre morgue ou même un enlèvement. Le récit de ce fait hors du commun est à lire dans le journal Echos Santé paru en kiosque ce jour.