Le Messager s’intéresse ce matin au scandale du jeu vidéo « Intouch ». Dans cette actualité qui meuble sa page 3, l’on apprend que le ministre de l’Administration territoriale piétine les lois et les instructions de la présidence de la République pour la mise en place d’un système de centralisation et de surveillance des jeux en ligne. Pourtant, la surveillance efficace des jeux en ligne est essentielle pour éviter les dérives et garantir un cadre sûr pour les utilisateurs.
Hier, un groupe de recalés du recrutement spécial des enseignants a organisé un sit-in devant les services du ministère de l’enseignement supérieur. Ces enseignants, qui espéraient obtenir un emploi dans certaines universités d’état, se sont mobilisés pour exprimer leur mécontentement face à la situation actuelle. Lors de ce sit-in, les recalés ont eu l’occasion d’échanger avec Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’enseignement supérieur. Cette rencontre a été l’occasion pour les manifestants de soumettre leurs revendications directement à la principale autorité concernée. Ils espèrent que le ministre pourra trouver des solutions à leurs revendications. Les détails à lire dans Mutations.
L’Etudiant apporte aussi un complément d’information à cette grève. Selon notre confrère, c’est près de 100 docteurs et titulaires de PhD recalés dans le cadre du recrutement des enseignants dans les trois nouvelles universités d’État, qui se sont mobilisés pour revendiquer l’ajout d’une liste additive, le jeudi 20 février 2025, à l’esplanade du ministère de l’Enseignement supérieur. « Après plusieurs heures de manifestation pacifique, ils ont été reçus par le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo », les conclusions de cette entrevue à lire en page 3 du journal de Boris Landry Kouekam.
La Voix des Jeunes ne s’éloigne par du débat. Selon son récit, « plusieurs dizaines de membres du Collectif des Docteurs PhD au chômage ont manifesté devant le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup). Ils dénoncent des irrégularités et des trucages dans le processus de recrutement des enseignants dans les universités d’État… »
Allons à Kribi dans la région du Sud, pour s’intéresser un temps soit peu, au fonctionnement du péage de Mbeka’a. Dans sa publication en kiosque, le quotidien L’Economie nous apprend que la lente occupation de cette zone plombe les recettes. « Les prévisions de trafic prévues lors de la construction de l’autoroute Kribi-Lolabe sont en déphasage avec la réalité sur le terrain », peut-on lire dans le journal de Thierry Ekouti.
Parlons à présent des meublés importés au Cameroun. La Voix du Consommateur dans son édition de ce vendredi, fait savoir que malgré la loi de finances 2024 qui instaure un droit d’accises de 25% sur les importations des ouvrages en bois, des meubles en métal utilisés dans les bureaux, les meubles en bois utilisés dans les cuisines et les meubles en matière plastique, de nombreux ministères et administrations publiques continuent à dépenser des dizaines de milliards de Francs CFA pour s’équiper en biens importés pouvant être produits localement.
« Artisanat : Une mine d’or à rentabiliser », titre ce matin, Cameroon Tribune. Par ce titre, notre confrère fait savoir que pour ce secteur dont la contribution au produit intérieur brut se situe seulement autour de 13%, il est plus que temps de mettre les bouchées doubles pour que les produits trouvent facilement preneurs.
Le CHU de N’Djamena se dote d’un service d’hépato- gastro-entérologie. A en croire Echos Santé en kiosque, dans le cadre de la modernisation du système de santé, le gouvernement tchadien renforce les infrastructures hospitalières avec la création d’un service spécialisé en hépato-gastro-entérologie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de la Renaissance. Le Ministre de la Santé Publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderrahim a inauguré ce jeudi 20 février 2025 le nouveau service qui compte six unités : l’hépatologie, l’endoscopie interventionnelle, l’exploration fonctionnelle digestive, l’unité de gastro-entérologie et celle de la proctologie.
Les microfinances ont prêté 666,2 milliards de FCFA en 2023. En hausse de 64,2 milliards de FCFA par rapport à 2022, ce montant représente 11,4% des crédits accordés par les institutions bancaires opérant au Cameroun. Les créances en souffrance augmentent de 22,8 milliards de FCFA en glissement annuel, atteignant 148 milliards de FCFA. Plus de détails dans Défis Actuels.