« Statut spécial des enseignants : Joseph Le redonne espoir aux seigneurs de la craie », titre en grande Une Le Témoin. Dans son développement, notre confrère renseigne que le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, a reçu, mardi dernier, le projet d’amendement du statut particulier des enseignants. « Cette étape clé, marquée par une cérémonie en présence du ministre d’État chargé de l’Enseignement supérieur, concrétise un long processus engagé par le gouverne- ment et mis en œuvre avec régularité par le ministère de la Fonction publique », peut-on lire dans le journal.
Sur très hautes instructions du chef de l’Etat, chef des forces armées, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, a effectué les 2 et 3 Avril 2025, des descentes à Mora et Maroua. Une visite imposée par l’attaque des hordes de terroristes jihadistes au poste mixte des forces de Défense et de sécurité de la localité de Wulgo. Après avoir transmis les condoléances et les vœux de rétablissement de Paul Biya aux victimes, ainsi que les encouragements aux soldats au front, Joseph Beti Assomo, au terme des concertations, a promis aux hommes en tenue, l’amélioration de leurs moyens de défense. Retrouvez ce vendredi, le point de Le Point, comme si vous y étiez.
L’affaire Yangwo fait la une de plusieurs journaux ce matin. Alors que le tribunal a vidé le contentieux hier à Douala, Mutations en kiosque ce matin parle d’un « verdict disproportionné ». Après avoir battu à mort son épouse enseignante, relate notre confrère, « le bourreau écope seulement de cinq ans de prison avec sursis et une amende de 52000 FCFA ».
La Nouvelle Expression traite de la même actualité qu’il présente comme un « Scandale judiciaire ». D’après le journal, à la suite du décès de son épouse, enseignante dans la ville de Douala, tous les éléments collectés par les enquêteurs avaient conclu que la victime était morte des suites des sévices que son mari lui avait fait subir. Une juge l’a simplement condamné avec sursis.
Le journal L’Indépendant nous plonge ce matin, aux sources des délestages. « Défaut d’investissements pendant plusieurs décennies dans la construction d’infrastructures de transport et de distribution de l’énergie électrique. Vétusté des poteaux en bois dont 900.000 environ sont à remplacer », sont à l’origine des manquements observés dans la distribution de l’électricité au Cameroun, même si la mise en service du barrage de Nachtigal permet actuellement d’injecter 420 MW dans le réseau interconnecté Sud (Ris).
Alors que les coupures de courant s’intensifient à travers le pays, mettant en lumière la vétusté du réseau de transport et de distribution Le Drapeau en kiosque ce matin, fait des propositions. Sur 1,6 million de poteaux en bois, 800 000 sont défectueux, provoquant des interruptions fréquentes, notamment en saison des pluies. ENEO, lourdement endettée, peine à investir pour moderniser les infrastructures et sortir de la crise. Face à l’urgence, le gouvernement a lancé un programme de remplacement des poteaux en bois par des poteaux en béton… Plus de détails à lire dans le journal de Carole Tamba.
En annonçant mercredi que tous les produits importés aux Etats-Unis subiraient désormais des droits de douane de 10% au minimum, (20% pour l’Union européenne et 34% pour la Chine), le président Donald Trump bouscule les fondements du libre-échange, au moment où l’Organisation mondiale du Commerce, censée être un régulateur, est atone. Mais au-delà de la menace, l’Afrique peut tirer son épingle du jeu en transformant ses ressources naturelles pour profiter des exonérations de douane offertes par le programme de l’AGOA qui court jusqu’en septembre prochain et pourrait bien être renouvelé. Cameroon Tribune en kiosque ce matin analyse.
Un audit de la Chambre des Comptes de la Cour suprême révèle de graves irrégularités dans la gestion du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Agricoles (PDCVA) entre 2017 et 2020. Des dépenses inéligibles, un recours abusif au billetage et des pratiques financières douteuses ont conduit à la suspension du financement de la Banque Africaine de Développement (BAD). Face à ces manquements, la Chambre des Comptes envisage des poursuites contre les principaux responsables de l’ancienne équipe fiduciaire. Conjoncture Economique en parle dans sa publication de ce matin.
