Dans un communiqué publié il y a quelques heures, Me Hippolyte MELI a annoncé, au nom du collectif Sylvain SOUOP, que trois militants du MRC arrêtés dans le cadre des « Marches pacifiques » organisées par ce parti le 22 septembre 2020, ont été libérés de la prison.
« Dorgelesse NGUESSAM, et 2 autres victimes de la répression politique judiciaire des marches pacifiques MRC du 22 septembre 2020 retrouvent la liberté. La Cour malgré l’illégalité des poursuites pénales contre elles, les condamne, ramenant à six mois d’emprisonnement ferme, celle de cinq ans prononcée par les juges militaires du Tribunal Militaire de Douala. C’est déjà ça! », lit-on dans le communiqué.
« Sur les 41 victimes encore incarcérées, 3 retrouveront la liberté après le paiement des dépens fixés à la somme de FCFA 54.000. L’unique dame qui faisait partie des victimes encore en détention sera parmi les libres. Le combat pour la liberté des autres se poursuit et se poursuivra devant la Cour Suprême du Cameroun. Pourvoi en cassation sera formé de toutes les façons pour la victoire du droit. L’avis du GTDA-ONU intervenu en cours de procédure ne saurait être piétiné comme çà », poursuit le collectif d’avocats.
« La Cour Suprême du Cameroun devra prendre ses responsabilités ou s’aligner derrière les violences policières et administratives. L’opinion sera tenue informée informée des suites », renchérit-il.
