Au Cameroun, lorsqu’on évoque le journalisme sportif, certains noms sont incontournables. Ne pas les mentionner serait presque un crime de lèse-majesté. Martin Camus Mimb fait partie de cette élite, aux côtés de figures emblématiques telles qu’Albert Bengué, Fon Echekiye ou encore Madeleine Soppi Kotto. Son ascension dans le paysage médiatique ne doit rien au hasard : il a notamment commenté la finale de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, puis celle de 2014 au Brésil. Il est également reconnu comme le premier Africain subsaharien vivant sur le continent à avoir animé un plateau de sport sur de grandes chaînes françaises.
Fort de ce parcours exceptionnel, Martin Camus Mimb estime qu’il existe des niveaux dans le métier, et qu’il n’a pas vocation à échanger avec des personnes dont la légitimité ne repose sur aucune production tangible ni reconnaissance professionnelle. Ce mercredi, il a réaffirmé sa position dans un message publié sur son compte X :
« Il existe un pays où on a intronisé des experts qui n’ont jamais rien écrit, rien produit, rien démontré. Et on oblige ceux qui savent à discuter avec eux au nom d’une humilité ou d’un conformisme social. Désolé, je ne discuterai jamais du journalisme de sport avec quelqu’un qui a eu une pratique domestique et villageoise, sans avoir eu à confronter son expertise au-delà de son cocon. On a fait le même métier, mais on n’a pas joué à la même division. Ça devrait être le cas pour tous ceux qui revendiquent une expertise. On ne débat pas avec tout le monde. Désolé ! », a-t-il écrit ce.