Régulièrement indexé comme un membre du gouvernement qui donne du fil à retordre à l’expression des libertés individuelles et politiques, le Ministre de l’Adaministration Paul Atanga Nji interesse de plus en plus, de par son passé. Depuis quelques jours, beaucoup fouillent et fouinent une peu dans les archives pour mieux cerner la moralité de celui à qui on a confié les responsabilité « l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’administration du territoire, de protection civile et de suivi des questions électorales ». A la suite de Engelbert Lebon Datchoua, Me Mustapha Ngouana, militant du SDF, affrime que le Minat a un passé peu recommandable.
« Il faut parfois interroger le passé des individus pour comprendre pourquoi ils agissent d’une certaine manière. Ce n’est pas faire offense que de rappeler que le ministre de l’administration territoriale a un passé trouble. Un passé trouble qu’il soit très souvent aux antipodes de la légalité.
C’est le seul ministre au Cameroun qui a dans son CV des délits de droits communs. On se pose quand même la question de savoir par quelle alchimie juridique tout cela a pu arriver ? Est-ce que ce passé là n’influence pas sa façon de voir le monde ?
Il faut dire qu’il est toujours en porte à faux avec la justice. C’est une personne qui se retrouve entrain d’adouber la forfaiture. Il reçoit des leaders déchus du PCRN, des leaders déchus de l’UPC. Quand il reçoit les représentants du MDR il reçoit les enfants de feu Daikole comme ci la succession dans le MDR était héréditaire. Ceci s’appelle en droit de la rébellion. Il s’oppose à la loi, il s’oppose aux décisions de justice. En réalité c’est des actes de rébellion que le ministre pose de manière régulière.
Il aurait, dit-on fait des études au Nigeria. Mais il y’a une curiosité. Le MINAT est un anglophone qui ne sait pas parler anglais. […] C’est quand même un monsieur qui nous a ramené les faux observateurs de transparency international. C’est le même qui a essayé de vendre les kits Covid au ministère de la Santé. », a déclaré Me Mustapha Ngouana, Avocat au barreau du Cameroun.