Les forces de l’ordre recherchent d’autres co-auteurs après l’agression mortelle de Valérie Martin âgée de 60 ans, au quartier Makéa à Douala.
Les forces de l’ordre continuent leurs investigations pour tenter de mettre la main sur les autres co-auteurs du meurtre de Valérie Martin Renée Michèle, une française âgée de 60 ans. Les six premiers suspects interpellés ont été mis en exploitation à la Direction régionale de la police judiciaire du Littoral (Drpjl). Dans cette bande, Mansou Haman est identifié comme l’auteur du coup mortel. Oumarou Abdouraman et Etchembele Pierre Claude alias Eto’o sont présentés comme des repris de justice sortis de prison quatre jours avant le forfait. Ali Houlalé, G. Ibrahim et Issa Moussa complètent la bande. Le nommé Moussa Namar est encore en cavale. Selon les forces de sécurité, les premiers suspects sont passés aux aveux complets. Leur victime, Valérie Martin, a été mortellement agressée à sa sortie d’un restaurant à Douala, dans la nuit du mercredi 13 novembre 2024.
Selon les informations rendues publiques par le gouverneur de la région du Littoral lors d’un point de presse vendredi 15 novembre 2024, la scène s’est déroulée autour de 22 h ce jour-là. L’agression a eu lieu au quartier Makéa. Les agresseurs munis d’armes blanches ont infligé des coups mortels à Valérie Martin. La victime se trouvait en compagnie d’un Camerounais, le nommé Jean-Pierre Mbamou. Ils ont été pris à partie par la bande de jeunes agresseurs à leur sortie de la gargote dans ce quartier réputé pour abriter les dealers et autres consommateurs de drogue. Ils allaient à pied. « A leur retour, ils ont été tenus en respect par une bande de malfrats. Après leur avoir dépouillé de leur bien, ont poignardé la nommée Martin Valérie René Michèle. Elle succombera de ses blessures à l’hôpital Laquintinie de Douala », précise Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur.
L’autorité administrative indique qu’une fois alertée, les forces de l’ordre ont organisé une battue dans la zone cible qui a permis de mettre la main sur les premiers malfrats. Valérie Martin Renée Michèle était membre de Yaga Yogo, une association culturelle camerounaise engagée dans les causes sociales culturelles, la médiation culturelle internationale.