Le Nouveau Palais de l’Assemblée Nationale a été inauguré samedi dernier à Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le président de l’auguste chambre du Parlement, CAVAYE YEGUIE Djibril, Représentant personnel du Chef de l’État, en présence de S.E. ZHANG QINGWE , Vice-Président du Comité Permanent de l’Assemblée populaire de Chine et Représentant personnel du Président XI JINPING, des Membres du Gouvernement et assimilés, des Parlementaires, des Directeurs Généraux et des invités spéciaux.
Ce joyau architectural construit par des Chinois et implanté sur les collines de Ngoa-Ekelle est présenté comme un le fruit de la coopération entre le Cameroun et la République populaire de Chine.
« Les Chinois ne font aucun transfert de technologie »
Mais attention, pour Me Simh, en terme d’apports technologiques, les Camerounais n’ont rien gagné sur ce projet comme dans de nombreux autres de l’Empire du Milieu au Cameroun. Selon l’avocat, les projets chinois dans notre pays ne sont pas synonymes de transfert de technologie. « Les Chinois ne font aucun transfert de technologie », a-t-il affirmé. Pour illustrer son propos, il a cité les exemples de l’Assemblée nationale, du Palais des congrès et du palais des sports de Yaoundé, des infrastructures construites par des entreprises chinoises dont la maintenance est toujours assurée par ces dernières. « Même dans 10, dans 15 ans, la maintenance de l’Assemblée nationale sera assurée par les Chinois », a-t-il déploré.
Cette situation, selon le militant du MRC, est révélatrice d’un échec des politiques publiques camerounaises. « C’est la preuve de l’échec des politiques de notre pays », a-t-il martelé. Pour lui, cette dépendance vis-à-vis de la Chine est symptomatique d’une perte de souveraineté et d’une incapacité à développer des compétences locales. « C’est la preuve que nous n’avons même plus de fierté pour nous-mêmes », a-t-il ajouté.