Alain Ikoul, du magazine CFOOT, soutient que Samuel Eto’o doit assumer son rôle de président de la FECAFOOT avec exemplaire, plutôt que de craquer dans des moments de tension. Il rappelle que, bien qu’Eto’o ait connu des injustices pendant sa carrière, il ne peut pas laisser son nom entaché par des scandales récurrents. Alain Ikoul exhorte Samuel Eto’o à faire preuve de maturité et à préserver l’image du Cameroun. Selon lui, mal revendiquer ses droits peut mener à la perte de ceux-ci.
”Si nous découvrons cette affaire seulement après la sanction, c’est parce qu’elle s’est déroulée dans une zone non accessible aux médias. Ce qui implique que Samuel serait parti de sa tribune à 30 mètres dans les gradins, serait descendu jusqu’à la Zone réservée aux officiels, avant de se montrer « offensant… » envers des officiels. Je peux comprendre qu’un joueur craque, je peux comprendre qu’un entraîneur craque, je peux comprendre qu’un président lambda craque, mais je ne peux pas accepter que Samuel craque pour une compétition U20 féminine, surtout qu’à la FECAFOOT on nous a annoncé que les sélections inférieures n’ont pas besoin de gagner.
Durant sa grande carrière au Réal, à Barcelone, à l’Inter et même chez les Lions, il a subi des frustrations et injustices plus graves. Il est aujourd’hui président de notre fédération, alors après 3 ans, il devrait déjà avoir pris la mesure de ses nouvelles fonctions. Samuel n’est plus l’adolescent de Mvog-Ada ou de New bell pour aller faire « le retour », il est aujourd’hui Président d’une fédération importante dans le monde. Il se doit de préserver l’image de ce pays à travers son exemplarité et son fair-play.
Aimer son pays c’est préserver l’image de ce pays. Mais si ton nom est chaque fois cité dans des scandales, à tort ou à raison, c’est qu’il y a un problème, c’est que c’est toi le problème. Avoir son nom cité dans autant d’affaires ? C’est fort ! Malheureusement Samuel est victime de l’amour des camerounais qui n’ont pas d’amour dans leurs cœurs. Cela fait qu’ils lui pardonnent tout, l’encouragent même dans l’erreur, le font passer pour la victime même quand il ne l’est pas. Quand on revendique mal un droit, on finit par perdre tous ses droits. Les Lionnes ont été très diminuées par l’arbitrage, les joueuses et l’entraîneur l’ont martelé, je ne comprends pas l’opportunité de vouloir y ajouter une couche. Nous devons aider Samuel a souvent prendre de la hauteur”.