Devant un public venu nombreux pour célébrer l’obtention du doctorat en médecine d’Indira, Oswald Baboké a révélé un détail méconnu de son parcours. « Permettez-moi aussi, peut-être que certains ne le savent pas : mademoiselle Indira a présenté le concours d’entrée à la faculté de médecine deux fois. La première fois, elle a échoué. », a révélé le Directeur Adjoint du Cabinet Civil de la Présidence de la République.
Le proche collaborateur du Chef de l’Etat précise que ce premier échec, loin d’être anodin, a considérablement affecté toute la famille. « Elle a pleuré… Je crois que toute la maison pleurait. Il n’y avait que moi qui gardais mon calme,» a confié le père.
Dans un pays où l’accès aux grandes écoles obéit aux règles du parrainage, du coptage et du réseautage, avec pour devise, « c’est derrière quelqu’un qu’on devient quelqu’un », cet échec de Indira n’a pas alors manqué de surprendre son entourage. « Tout le monde me disait : « On ne comprend pas, Baboke. Ta fille va passer le concours et tu la laisses échouer comme ça ? » », a-t-il rapporté.
Dans ces interminables interrogations, le Directeur Adjoint du Cabinet Civil dit avoir défendu sa philosophie de l’éducation. « Et je leur disais: « Vous savez, moi, je veux qu’on lui donne l’excellence, la vraie excellence. » »
Comme quoi, cet échec initial, loin d’être une fatalité, aurait ainsi servi de catalyseur, et renforcé la détermination d’Indira Baboké, en la préparant à l’excellence qu’elle a aujourd’hui atteinte avec sa thèse pionnière sur les malformations vasculaires cérébrales.