Dans une publication sur sa page Facebook, mardi 13 mai, Paul Biya a déclaré : « Il n’y a point de sécurité dans un contexte social où personne ne peut se fier à son prochain. »
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions sociales persistantes au Cameroun, marqué par des défis sécuritaires et des divisions communautaires. Le président Biya a ainsi rappelé que la sécurité ne repose pas uniquement sur des mesures policières ou militaires, mais également sur la confiance mutuelle entre les citoyens.
Pour le Chef de l’Etat, la montée des divisions communautaires, la méfiance institutionnelle et les clivages politiques fragilisent le « vivre-ensemble », valeur régulièrement promue dans le discours officiel. Il a implicitement appelé les acteurs sociaux, politiques et religieux à contribuer à la reconstruction d’un climat de confiance, soulignant que les politiques sécuritaires, même élaborées, risquent d’être inefficaces sans cette base sociale.
Fait curieux, cette déclaration du président Biya survient alors que le pays est ébranlé par l’affaire du décès du jeune Mathis, impliquant le père de l’artiste Lydol. Une affaire qui suscite depuis quelques jours, une vive émotion et des débats sur la confiance et la sécurité au sein de la société camerounaise.