À quelques mois de l’élection présidentielle, le professeur David Awono, candidat déclaré, se positionne comme un acteur clé de l’avenir politique du Cameroun.
Dans une profession de foi marquée par un plaidoyer pour une rupture avec l’ordre établi, il émet la vision d’un « Cameroun nouveau », fondé sur la souveraineté populaire, des institutions solides, et une gestion équitable des ressources.
Pour David Awono, le Cameroun traverse une crise multidimensionnelle : les conflits armés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les incursions des rebelles centrafricains à l’Est, la précarité économique, le chômage des jeunes, et une gouvernance centralisée qu’il qualifie de « cancer institutionnel ».
Il dénonce également la confiscation du pouvoir par une élite politique déconnectée des aspirations populaires et trop souvent guidée par des intérêts néocoloniaux, la France notamment. « La France, supposée partie depuis 1960, continue de tirer les ficelles », affirme-t-il, appelant à une rupture nette avec les pratiques qui perpétuent la dépendance et l’injustice.
Il articule son programme autour des axes suivants. Une réforme en profondeur de la Constitution pour garantir une séparation effective des pouvoirs ; l’instauration d’un fédéralisme adapté aux réalités locales, soumis à référendum populaire ; une lutte sans merci contre la corruption et l’impunité ; la décentralisation des pouvoirs et l’autonomisation des collectivités locales et la création d’infrastructures modernes reliant toutes les régions du pays.
Le projet phare est, l’application mobile “Kamerlingua”, dédiée à la préservation des langues locales. Il explique qu’il s’agit d’une plateforme numérique pour faciliter la création d’emplois, renforcer l’identité culturelle et promouvoir un dialogue inclusif entre les communautés linguistiques.
Dans ce qu’il considère comme Manifeste, l’homme politique invite les Camerounais à rêver ensemble d’un pays où les droits, la justice et le mérite sont respectés. Pour lui, ce rêve n’est pas utopique, mais le socle d’une réalité possible. Il exhorte la population à se mobiliser massivement, non pas dans les rues, mais à travers les urnes, pour mettre fin à un régime qu’il qualifie de « quarantenaire et usé ».
« Si quelqu’un rêve seul, ce n’est qu’un rêve. Si plusieurs rêvent ensemble, c’est le début d’une réalité », déclare-t-il, déterminé à incarner ce Cameroun nouveau.
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