Le profil dressé par les évêques est précis, mais ouvert. Selon Hilaire Kamga, les prélats ont défini « les conditions que pourrait remplir un citoyen qui voudrait obtenir les suffrages de ses citoyens » afin de « contribuer à la stabilisation du Cameroun et à la construction d’un climat pacifié ». Il précise que les évêques n’ont « nommé personne », mais ont simplement esquissé un profil.
Hilaire Kamga se dit éligible, mais n’écarte pas Biya
« Moi-même, Kamga, qui vous parle, je remplis ces conditions », a-t-il déclaré. Cependant, il a tenu à souligner que cela ne signifie pas que le président Biya est exclu de la course. « Ça ne veut pas dire que Biya, dont je ne veux entendre parler en 2025 comme candidat, ne remplit pas tout aussi ces conditions. Il peut aussi aller dans toutes les dix régions et faire 3 minutes, même sur une chaise roulante, et il aura rempli les conditions », a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu, marqué par des incertitudes quant à l’avenir du pays. La question de la succession du président Biya, au pouvoir depuis 1982, reste au cœur des préoccupations.