A quatre mois des élections présidentielles d’octobre Me Akere Muna était à la rencontre des Camerounais de la diaspora ce dimanche.Parmi les participants à cette rencontre figuraient des membres d’une fraction de la Brigade Anti-Sardinards (BAS) France. La section française u mouvement apposé au régime de Yaoundé, a publié un communiqué officiel suite à cette rencontre, détaillant les enjeux qu’elle a soumis au candidat.
Dans son communiqué daté du 22 juin 2025, la BAS affirme avoir posé à Maître Akere Muna des « questions essentielles, inédites, sacrées ». Ces questions, apprend-on, visaientt à sonder la « vérité d’un homme d’État ». Elles étaient formulées comme suit:
« Monsieur Akere Muna, si demain vous n’êtes pas élu, serez-vous prêt à défendre, avec courage et loyauté, celui qui le sera, pourvu qu’il ait été véritablement choisi par le peuple camerounais ? Serez-vous capable, alors, de vous battre pour la voix du peuple, même si ce n’est pas la vôtre qui triomphe ? Êtes-vous prêt à dire au monde que ce combat n’est pas celui de votre ambition, mais celui de notre Nation ? Et enfin, reconnaissez-vous la BAS non comme un obstacle, mais comme une conscience collective blessée, un bastion de la mémoire et du sacrifice, une force d’unité pour la restauration du Cameroun ? »
La BAS France a précisé que cette démarche constitue une « épreuve de lucidité et de responsabilité », arguant que « la véritable grandeur ne se mesure pas à la victoire d’un scrutin, mais à la capacité de défendre la volonté du peuple, même lorsque ce n’est pas soi qu’elle désigne ». Ce message s’adresse, selon le communiqué, à « tous les candidats », les invitant à se positionner du « côté du peuple, même en cas de défaite » et à soutenir « un autre, pourvu qu’il soit l’élu du peuple ».