Maurice Kamto s’est déjà déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle au Cameroun. Mais au sein de l’opinion, l’éventualité de cette candidature divise. Pour les fondamentalistes, la seule façon pour Maurice Kamto est de présenter une candidature indépendante, le leader ayant chosi en 2020 de boycotter les élections législatives et municipales. Pour les autres, le MRC, en accueillant comme nouveaux militants, certains élus d’autres formations politiques, peut présenter son président aux élections. Mais il faut encore s’entendre sur la question du « mandat impératif ».
Alors que le débat a cours, Isamaël Donkeu a affirmé : « La candidature de Maurice Kamto, pour rassurer les Camerounais, elle ne souffre de rien. Elle va certainement conduire les Camerounais à tous les espoirs pour lesquels nous nous sommes engagés et dont nous restons encore engagés jusqu’à aujourd’hui ».
Selon lui, « le pouvoir n’a véritablement aucun intérêt à voir les jeunes s’inscrire massivement […] Vous savez, l’annonce de la candidature du professeur Maurice Kamto a, sur la scène politique nationale, suscité beaucoup d’engouement au sein de la jeunesse pour aller s’inscrire sur les listes électorales. Parce que nous, au quartier, nous sommes interpellés partout en ville : dans les taxis, sur les motos, on nous questionne à ce sujet. C’est pour cela que nous commençons toujours par rassurer les Camerounais sur le fait que sa candidature ne souffre d’aucune contestation ».