L’année 2025, est connue comme une année électorale au Cameroun. Les Camerounais seront appelés en octobre prochain à élire le président de notre pays. Une échéance qui suscite déjà un grand engouement non sans attiser des convoitises nourries. La raison étant qu’il s’agit là, d’une élection à la plus haute charge de l’Etat. C’est donc à dessein que la doyenne d’âge retenu les attentions dans sa prise de parole d’ouverture sur ce sujet. Pour l’honorable, Laurentine Koa Mfegue Epse Mbede, l’ébullition de la scène politique nationale est un indice remarquable du dynamisme et de la vitalité de la démocratie camerounaise. Une démocratie construite selon la Matriarche, doucement mais sereinement par la volonté d’un homme, le président Paul BIYA, « artisan de la démocratie ». C’est donc avec enthousiasme que la Doyenne d’Agea souligné : « qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, l’honnêteté oblige le Peuple Camerounais à reconnaitre que cette démocratie, dont ils usent si abondamment aujourd’hui est l’œuvre du président Paul BIYA ».
Laurentine Koa Mfegue a alors exhorté la classe politique nationale à jouir de cette large ouverture démocratique, « avec sagesse », « avec foi et patriotisme ». Car, la seule chose qui vaille la peine, c’est le Cameroun, notre cher et beau pays. Tout en fustigeant l’attitude de certains compatriotes qui selon elle, « prônent la division et même la destruction du patrimoine nationale, si fièrement acquis, d’autres vont à invoquer le diable à prendre possession de notre pays« . La Doyenne d’Age appelle donc à la prise de conscience collective et à l’apaisement tout au long du processus électoral.
Sénat

Au Sénat, le même refrain est entonné par le Doyen d’Age. L’honorable René Ze Nguélé a souligné la particularité de l’année 2025 en cours, une année électorale qui impose une vigilance accrue tout en respectant les valeurs de paix et de tolérance. Le Patriarche de la Chambre Haute du Parlement condamne avec la dernière énergie les violences sous toutes ses formes. « C’est le lieu de condamner avec la plus grande fermeté, les récents actes d’incivisme et d’atteinte aux institutions survenues à Bruxelles. La violence, il faut le dire, est une défaite de l’intelligence. Par ailleurs, notre pays, le Cameroun, faut-il le rappeler, est une démocratie et un Etat de Droit. La justice s’y obtient par les voies de droits et les choix politiques s’opèrent à travers les urnes. Le Doyen d’Age que je suis, félicite à cet égard, le Gouvernement pour l’ensemble des mesures prises afin de garantir la participation du plus grand nombre de Camerounais aux échéances électorales à venir ».
Conseils aux jeunes sans emplois
Alors qu’il est souvent argué que les actes de violence dans lesquels sombrent souvent certains jeunes au Cameroun sont dus au chômage et le sous-emploi, le doyen d’âge du Sénat, René Ze Nguele a profité de sa tribune pour exhorter les jeunes à s’armer de courage dans la recherche de l’emploi. « A nos jeunes compatriotes préoccupés par les difficultés liées à la formation et à l’insertion dans le marché de l’Emploi, je recommande, à la suite du Chef de l’Etat, le plus grand courage, assorti d’un esprit de discernement plus aiguisé en cette année électorale », a-t-il conseillé. Sur la toile, ce discours est moqué par certains jeunes. « René Ze Nguele, ministre depuis 350 ans demande aux jeunes sans emplois de persévérer. L’argent est bon à tout moment », lance sur Facebook Nguele Ebale.