Dans leur rapport final, les évêques du Cameroun, considérés comme les porte-parole du Vatican dans le pays, ont souligné l’importance de choisir un candidat doté d’intégrité et de leadership moral, d’humilité et de modestie, ainsi que d’une capacité à gérer efficacement l’économie, à consolider l’unité nationale, à lutter contre la corruption, à gérer les crises, à écouter et dialoguer, et à respecter l’État de droit et les libertés.
Les évêques ont également exprimé leurs préoccupations quant au déroulement de l’élection, en attirant l’attention des organismes chargés de l’organisation du scrutin (Elecam, Conseil électoral, Conseil constitutionnel) sur les « multiples violations des lois de la République » constatées dans l’exercice de leurs fonctions.
Par ailleurs, les Princes de l’Eglise catholique au Cameroun rappellent à Eric Essousse, Directeur Général d’Elecam, qu’il devait rendre public le fichier électoral depuis le 30 décembre 2024 et que jusqu’à présent (mars 2025), il ne l’a pas fait. Les évêques l’invitent donc à travailler dans le sens du respect des lois de la République.
Il est important de noter que, bien que les évêques aient défini les qualités souhaitables pour un candidat, ils n’ont pas explicitement désigné un candidat en particulier.