« Les gouverneurs des dix régions du pays ont reçu pour instruction de surveiller les faits et gestes, et de traquer les personnes qui projettent de troubler l’élection présidentielle, prévue à la fin de cette année », informations lâchée ce mardi par Paul Atanga Nji. Dans la salle des conférences de son département ministériel, le Membre du gouvernement a réuni les hommes et les femmes de médias pour faire des rappels, à l’endroit de l’opinion publique camerounaise sur le maintien de l’ordre et la situation politique qui prévaut en cette année électorale. La communication a été centrée sur la situation des partis politiques, aussi « des affirmations infondées et illégales de certains leaders politiques » sur les échéances électorales imminentes.
Pour le ministre, certains leaders des partis de politiques « véreux » ont pour principales activités, par des discours d’incitation, boycott ou d’appel à l’insurrection, manipulent l’opinion publique, nationale et internationale. Aussi les a-t-il mis en garde. « Les fauteurs de troubles n’ont qu’à bien se tenir », a prévenu le ministre a prévenu face aux journalistes, venus l’écouter. Le ministre n’est pas passé par quatre chemins pour interpeller le bon sens des populations sur les mesures gouvernementales en corrélation avec la législation.
Des menaces
Par ailleurs, le MINAT a indiqué « qu’à partir de ce jour, tous désordres, invectives, manipulations, propagations de fausses nouvelles, appels à l’insurrection et messages de haine doivent cesser et seront désormais traités avec toute la rigueur de la loi ». La loi sera plus sévère pour la simple logique qu’avec les réseaux sociaux, le mensonge est amplifié par 2000, la manipulation est amplifiée par 5000, l’appel à l’insurrection est amplifié par 10000, a déclaré le mandataire du gouvernement dans l’encadrement et le contrôle de l’ensemble du processus électoral.
S’il est vrai que ce n’est pas la première fois que Paul Atanga Nji pointe du doigt « les fauteurs de troubles », il faut noter que cette fois, le ministre ne s’est pas contenté de dénoncer. Il a élevé le ton tout en promettant de sévir.
Paul Atanga Nji n’a cité aucun nom. Ce dernier a préféré parler des « hommes politiques véreux ». « Aux hommes politiques véreux, je voudrais dire que l’administration est à court de patience », déclare le Minat. Il avoue que l’objectif recherché in fine est de garantir la paix pendant cette année électorale. « L’élection présidentielle de 2025 se tiendra dans le calme et la sérénité », conclut Paul Atanga Nji.