L’Organisation mondiale de la santé (Oms) invite les responsables des collectivités territoriales à unir leur effort pour offrir les services de base de qualité.
Les Mairies des grandes villes ainsi que les communes d’arrondissements sont confrontées à un défi majeur qui est la gestion de la gouvernance de la santé et du bien-être des populations locales. Pour une meilleure action sur le terrain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à travers le projet de Gouvernance urbaine pour la santé et le bien-être (Gusbe) demande aux maires de fédérer leurs efforts pour offrir les services de base de qualités aux populations. Cette principale recommandation de l’OMS a été formulée aux différents maires de la ville de Douala et aux ministères sectoriels impliqués. C’était au cours de la première session du Comité de pilotage du projet de gouvernance urbaine pour la santé et le bien-être dans la ville de Douala. « Le projet de gouvernance de la santé et pour le bien-être vise à améliorer la santé et le bien-être des populations dans les villes à forte densité à travers une approche participative, multisectorielle de la gouvernance urbaine », a expliqué Fabrice Laviolette, Person in charge of Publics Relations au bureau pays OMS Cameroon.
En 2023, les sept maires de ville et les six maires de la ville de Douala ont signé un arrêté conjoint. Cette signature a marqué le début de la mise en place d’une plateforme multisectorielle de mise en œuvre du projet Gusbe. Il est constitué de deux organes à savoir le Comité de pilotage (Copil) et l’Unité de gestion opérationnelle (Ugo). « 58 milliards pour le financement de plus de 200 projets ont pu être identifiés dans le cadre de l’Ugo. Près de 30% de ces projets sont en cours d’implémentation. Certains sont encore dans le stade des études préalables. D’autres sont en train d’être réalisés », a expliqué Simon Edouard Ekotto Ndemba, directeur de l’environnement et la santé et du cadre de vie à la Mairie de la ville de Douala. Les principaux axes évoqués lors de cette rencontre de deux jours, les 23 et 24 octobre 2024 dans la ville de Douala ont été les questions liées à l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et la salubrité et la lutte contre le désordre urbain. Autour de la table des échanges, l’implication des couches défavorables à la mise en œuvre de ce projet a été évoquée.
Moustapha Oumarou Djidjioua