Léon Theiller Onana avait saisi le tribunal dans le but de faire constater l’illégalité et l’illégitimité du président national du RDPC, Paul Biya, et du Bureau politique du parti, arguant que leurs mandats, accordés par le congrès de 2011, avaient expiré en 2016. Le requérant demandait également la désignation d’un mandataire ad hoc chargé d’organiser un congrès du RDPC avant le scrutin d’octobre 2025.
Après plusieurs reports d’audience, le tribunal a finalement rendu sa décision jeudi dernier, en se déclarant incompétent pour juger une telle affaire. Manifestement insatisfaits par cette décision, Léon Theiller Onana et sa défense, ont toutefois déclaré que « la première étape est franchie », et que le juge ait reconnu son droit d’agir et l’urgence de sa démarche, même si le résultat n’était pas celui espéré.
Le militant du parti au pouvoir a réaffirmé sa détermination. « Le combat pour le retour à la légalité sera long, mais notre détermination est inébranlable. C’est le combat de notre génération, et nous le mènerons ensemble jusqu’à la victoire », a-t-il déclaré.
L’affaire se poursuivra désormais devant une instance supérieure. Le conseiller municipal a annoncé qu’il saisirait la Cour d’Appel du Centre dans l’espoir d’obtenir une décision plus favorable à ses prétentions. M. Onana maintient que le président national du RDPC et le Bureau politique sont illégaux en l’absence de congrès du parti depuis 2016, ce qui l’amène également à contester la candidature naturelle du président Paul Biya à l’élection présidentielle d’octobre 2025.