Dans sa publication, Leon Theiller Onana pose une question fondamentale : « Qu’est ce qui nous unit vraiment au RDPC : Le Président Paul Biya ou nos idées ? ». Cette interrogation, formulée à l’approche du congrès, souligne une préoccupation quant à la cohésion du parti, et met en lumière une tension potentielle entre l’attachement à la figure de Paul Biya et l’adhésion aux principes fondateurs du RDPC.
L’élu municipal illustre son propos en prenant l’exemple du pagne du parti, symbole fort de son identité. « Après 40 ans, l’omniprésence du seul visage du fondateur comme emblème soulève des interrogations », affirme-t-il. Il met en garde contre les dérives du culte de la personnalité, soulignant les risques que cela représente pour le débat contradictoire au sein du parti. « L’histoire nous enseigne les limites du culte de la personnalité, et cette situation rend dangereux l’expression du débat contradictoire au sein de notre parti », insiste-t-il.
Lire ci-dessous sa publication en intégralité :
- « QU’EST CE QUI NOUS UNIT VRAIMENT AU RDPC / CPDM : Le Président Paul Biya ou nos idées ?
À l’approche du prochain congrès, une question fondamentale se pose : qu’est-ce qui cimente notre unité ? Est-ce la figure du Président Paul Biya, ses idées, ou les principes fondateurs de notre parti ? Cette clarification est cruciale pour l’avenir, particulièrement à l’heure où les vents du changement soufflent avec insistance.
Prenons l’exemple du pagne, symbole fort de notre parti : Après 40 ans, l’omniprésence du seul visage du fondateur comme emblème soulève des interrogations. Dans un paysage politique concurrentiel et scruté, cette déification d’une personne, au détriment des idéaux du parti, nécessite une évolution.
L’histoire nous enseigne les limites du culte de la personnalité, et cette situation rend dangereux l’expression du débat contradictoire au sein de notre parti. Pour insuffler un nouvel élan et raviver l’espoir, il est impératif de nous affranchir de ces symboles d’idolâtrie et de recentrer notre parti autour des valeurs qui nous rassemblent.
N’ayons pas peur d’embrasser le changement. Il est indéniable que nous sommes à un tournant décisif, et l’immobilisme n’est pas une option ».