La ville de Douala a accueilli du 25 au 27 septembre 2024, 25 femmes et hommes de médias lesquels ont été capacités par l’Unesco pour lutter contre les discours de haine et sensibiliser les communautés affectées par les crises à la cohabitation pacifique et au vivre ensemble.
Devant le désordre informationnel ou la plus part des discours narratifs deversés dans l’espace public encourageaient à la haine, construire un discours différent pour les journalistes, les femmes et hommes de médias visait à prendre des mesures de prévention et d’atténuation de toutes les conséquences néfastes sur les populations affectées par les crises.
Une tâche pas facile mais qui pourtant a mobilisé les acteurs sociaux détenteurs du 4ème pouvoir à la maîtrise des Emblèmes Nationaux et du Programme National d’Education Civique pour le Réarmement moral (Pronec réamorce) ainsi qu’à l’engagement communautaire au Cameroun.
Il était question pour l’Unesco qui accompagne le gouvernement Camerounais, de mettre à niveau les professionnels des médias ( radios, télévision, presse écrite ou en ligne ) afin de pouvoir informer, sensibiliser et éduquer les jeunes femmes et hommes y compris les populations vulnérables dans leurs communautés et leurs régions respectives à la culture de paix.
Pour les formateurs de Civic Watch : ” Les professionnels des médias doivent produire des informations qui seront utiles à la population ” au lieu de souvent répercuter les discours de haine qui désignent dans la plus part des cas des boucs émissaires et créés des stéréotypes, stigmatisent et utilisent un langage dégradant.
La recherche d’une paix durable adossée sur le respect des Droits de l’Homme !
Entre autres un des objectifs finals de l’atelier de formation à l’endroit des professionnels des médias, lesquels au sortir de l’atelier, allaient mettre en place un réseau de veille : baromètre des discours de haine et d’incitation à la violence pour dénoncer et traquer les discours malveillants, s’assurer de la préservation d’un climat de paix durable mais également sensibiliser et éduquer les masses aux valeurs citoyennes, aux dialogues intercommunautaires et interreligieux pour une cohabitation pacifique et le vivre ensemble harmonieux.
En effet, les médias ont la responsabilité d’adopter des pratiques éditoriales, éthiques inclusives en évitant de relayer ou de légitimer des récits qui peuvent menacer la paix.
La contribution du Minjec !
L’apport du Minjec a été capitale sur la documentation des faits étudier. Ce qui a faciliter les échanges et donner aux journalistes, les femmes et hommes de médias tous les rudiments et accessoires nécessaires à la compréhension et à l’implémentation du nouveau cadre de l’Éducation Civique ainsi qu’au Réarmement moral des jeunes femmes et hommes des communautés affectées par les crises au Cameroun.